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Le néphrologue marocain Faissal Tarrass reçoit son prix en Inde

Le Dr Faissal Tarrass a reçu le prix Venus International Medical Award lors d’une cérémonie organisée, il y a quelques jours à Chennai en Inde, en marge du 2e Sommet médical annuel (AMS 2019).

Le néphrologue marocain Faissal Tarrass reçoit son prix en Inde
Dr Faissal Tarrass a reçu le prix Venus International Medical Award à Chennai en Inde.

En février dernier, on annonçait que le Dr Faissal Tarrass, néphrologue exerçant au Centre d’hémodialyse 2 Mars à Casablanca, avait remporté le «Venus International Medical Award 2019», un prix d’excellence médicale institué en 2017 par le Centre pour la santé et les sciences médicales (CHMS) de la Fondation Venus International (VIF). Dr Tarrass a reçu son prix, lors d’une cérémonie organisée, il y a quelques jours à Chennai en Inde, en marge du deuxième Sommet médical annuel (AMS 2019). Il a obtenu le prix de la catégorie «Outstanding Clinician», une des trois catégories qui composent le prix «Venus International Medical Award», pour sa contribution exceptionnelle à des travaux cliniques pour l’amélioration de la sécurité et la qualité des soins prodigués aux patients.

«Je suis honoré et en même temps excité de recevoir le prix de “Praticien exceptionnel en néphrologie”. La néphrologie, au-delà de toutes les autres spécialités, consiste en l’étude, la compréhension et la gestion de l’homéostasie. Gardiens de l’homéostasie humaine, les néphrologues ont le devoir de veiller de façon plus large à l’équilibre homéostatique de l’environnement dans lequel nous vivons. Pourtant, à ce jour, nous avons mal joué cette main», a souligné Dr Tarrass dans son discours. «Litre par litre, kilowatt par kilowatt, kilogramme par kilogramme, la néphrologie (et les modalités de dialyse supervisées par les néphrologues) consomme davantage d’eau et d’électricité et crée plus de déchets infectieux que tout autre secteur de la santé. Alors que le nombre de patients en dialyse se multiplie dans les pays développés et en développement et que les processus de dialyse gourmands en ressources prolifèrent, il devient de plus en plus urgent de quantifier, de documenter et de modifier les pratiques en matière de gaspillage de ressources.

Au Maroc, nous avions précédemment documenté les performances insatisfaisantes de la néphrologie, exploré de nouvelles manières de réutiliser et/ou de rediriger les eaux usées d’osmose inverse, exploité des sources d’énergie renouvelables pour piloter nos systèmes de dialyse et innové pour mieux gérer et/ou réutiliser les déchets de dialyse», a ajouté Dr Tarrass. Il est à noter que les travaux de recherche du Dr Tarrass sont principalement axés sur l’amélioration de la technique d’hémodialyse, sur la prise en charge des maladies cardio-vasculaires chez les patients en insuffisance rénale, et depuis 2008, un effort particulier est fourni par son équipe pour l’étude des contraintes environnementales de l’hémodialyse. Son équipe a été la première à publier sur ce sujet et continue à apporter de nouvelles idées concernant la démarche environnementale, la pertinence et la durabilité des soins en centres d’hémodialyse. Grâce à ce travail, cette équipe a reçu le deuxième prix de la célèbre institution allemande «Verband Deutsche Nierenzentren» pour l’amélioration des techniques d’hémodialyse en 2008. En 2013, le néphrologue a obtenu les honneurs et la reconnaissance de la prestigieuse institution américaine Marquis Who’s Who, pour figurer parmi l’élite médicale du monde à travers la citation dans le «Who’s Who in Medecine and Healthcare». Dr Tarrass est actuellement en train de travailler sur de nombreux projets d’études cliniques ainsi que des projets d’études en recherche dialyse et environnement. Il s’agit de l’étude de l’impact de l’exposition au long cours aux solvants résiduels des dialyseurs sur le corps humain, l’évaluation du risque d’obésité et de syndrome métabolique chez les fumeurs de cannabis au Maroc, l’optimisation du recyclage de l’eau du rejet d’osmose inverse dans les centres d’hémodialyse, l’étude des risques éco-toxicologiques des effluents d’hémodialyse sur les milieux aquatiques et l’étude de la possibilité de leur utilisation pour l’irrigation et le jardinage des hôpitaux après traitement, et enfin l’étude de la micro-génération d’électricité à partir des eaux usées d’hémodialyse. 

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