Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Nizar Baraka fustige la cacophonie de l’action gouvernementale

Le conseil national du Parti de l’Istiqlal, réuni dimanche dernier à Rabat, a tiré à boulets rouges sur le gouvernement. À cette occasion, le secrétaire général du parti, Nizar Baraka, a affirmé devant ses partisans que les raisons ayant poussé l’Istiqlal à rejoindre les rangs de l’opposition sont toujours d’actualité.

Nizar Baraka fustige la cacophonie  de l’action gouvernementale
Réunion à Rabat du conseil national du parti de l’Istiqlal en session ordinaire.

Le Parti de l’Istiqlal semble bien déterminé à jouer le jeu de l’opposition jusqu’à la fin du mandat du gouvernement en place. Présidant les travaux du conseil national de son parti, dimanche dernier à Rabat, le secrétaire général de l’Istiqlal, Nizar Baraka, n’a pas hésité à critiquer la situation actuelle et notamment les conflits entre les composantes de la majorité gouvernementale. Dans son allocution d’ouverture, M. Baraka est également revenu sur la politique du gouvernement qu’il a jugé «trop libérale». Cette politique ne fait qu’accentuer les disparités sociales et territoriales et menace la cohésion sociale, a-t-il souligné.
Poursuivant son intervention, le responsable partisan a critiqué les choix économiques de l’Exécutif. Dans ce sens, il a affirmé que «le gouvernement est déterminé à poursuivre la mise en œuvre de politiques publiques qui ont atteint leurs limites et ne sont plus en mesure de répondre aux besoins de la société et du citoyen, notamment en ce qui concerne la santé, l’enseignement et l’emploi». Selon M. Baraka, les conflits entre les composantes de la majorité se sont transformés en problématiques structurelles entravant le bon fonctionnement de plusieurs chantiers.
Sur le plan législatif, le Parti de l’Istiqlal a interpellé le gouvernement sur le sort de certaines lois organiques prévues par la Constitution de 2011 qui accordait au gouvernement un délai de 3 années pour leur élaboration. Dans son intervention devant le parlement du parti, M. Baraka s’est également interrogé sur l’avancement de certaines réformes annoncées par le gouvernement telles que celles des retraites ou du système de soutien et de cohésion sociale. Le gouvernement a été également interpellé sur la question de l’institutionnalisation du dialogue social et de la création de l’Académie de la langue arabe.
Comme à l’accoutumée, la première question nationale était également très présente lors de cette réunion du Parti de l’Istiqlal. Adressant un appel à «nos frères à Tindouf» les incitant à «rejoindre la mère patrie et participer à la mise en œuvre du plan d’autonomie», le secrétaire général du parti de la balance a rappelé les avancées importantes réalisées au niveau des provinces du Sud. Dans ce sens, M. Baraka a affirmé que ces régions ont la primauté en ce qui concerne la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée, et ce avec la programmation d’investissements avoisinant les 80 milliards de dirhams ainsi que l’implication des représentants des populations de la région dans les rencontres de Genève organisées sous l’égide de l’ONU.

Lisez nos e-Papers