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Les opérateurs négocient leur transition énergétique

Plus que quelques jours avant le cinquième Forum annuel de l’Association régionale des transporteurs touristiques de la région de Casablanca–Settat. Un événement très attendu à l’échelle régionale et nationale, car déterminant pour la profession, qui fait face à un double enjeu : énergétique et numérique.

Les opérateurs négocient leur transition énergétique

L’heure est à la durabilité et à la transition énergétique chez les transporteurs touristiques terrestres. Et ce n’est pas un débat de forme. La profession est sur un projet de remplacement du parc par des véhicules électriques ou hybrides. L’objectif est double : respecter l’environnement évidemment, mais aussi réduire les charges des sociétés du secteur. L’économie est estimée autour de 60% entre carburant et charges diverses pour un autocar de 48 places. «Nous sommes dans un secteur de services, où beaucoup de nos clients sont sensibles aux risques environnementaux et leur impact sur la santé. Si l’administration n’anticipe pas, les professionnels doivent prendre le taureau par les cornes !» lance Fatima Bouabed, déléguée régionale du ministère du Tourisme pour la région de Casablanca-Settat, lors d’une conférence de presse le 17 avril à Casablanca.

La transition énergétique de l’activité sera d’ailleurs au cœur de la cinquième édition du Forum annuel de l’Association régionale des transporteurs touristiques de la région de Casablanca-Settat (ARTTCS). Prévu le 24 avril dans la métropole économique, l’événement a pour thème «La transition énergétique et mobilité durable, quelle opportunité pour le transport touristique ?»
Un thème d’actualité donc pour les professionnels du transport touristique terrestre, qui ont déjà entamé les négociations avec leurs différents partenaires, entre autres, les départements du Tourisme et du Transport. «La transition énergétique du secteur va se faire. Entre 2020 et 2025, près du quart de notre parc d’autocars sera électrique. Reste à définir le cadre fiscal et préparer les infrastructures nécessaires, notamment les stations de recharge de ces véhicules. Nous avons besoin d’un vrai partenariat public-privé afin de baliser le terrain convenablement», annonce pour sa part Othman Cherif Alami, président de la Fédération nationale du transport touristique terrestre (FNTT). «Les constructeurs implantés au Maroc font déjà le tour du marché et le premier mini-van électrique fera son entrée sur le marché marocain dès l’année prochaine», assure-t-il. Le président de la FNTT est également optimiste sur l’aboutissement d’autres chantiers. «Du nouveau est attendu avant la fin du Ramadan prochain, promet-il. Ainsi, le cahier des charges de la profession sera complètement revisité, les opérateurs auront même droit à une prime à la casse», souligne Cherif Alami. «L’actuel cahier des charges est devenu une source de plusieurs blocages, puisqu’il n’est plus dans l’esprit de facilitation offerte par le digital. Nous avons absolument insisté sur ce point et le ministre du Transport devrait prochainement nous inviter à élaborer et signer un contrat-programme, avec un fonds pour la prime à la casse. Afin de permettre aux professionnels de renouveler leur parc et booster ainsi les investissements dans notre secteur», développe la FNTT. 

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