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Ouverture du 25e Festival du cinéma méditerranéen

Le rideau s’est levé samedi dernier au cinéma Espagnol sur la 25e édition du Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan qu’organise la Fondation du Festival jusqu’au 30 mars. Lors de la cérémonie d’ouverture de cette édition, dont l’invité d’honneur est l’acteur égyptien Karim Abd El Aziz, un hommage a été rendu au Marocain Mohammed Choubi.

Ouverture du 25e Festival du cinéma méditerranéen
Un hommage a été rendu à Mohammed Choubi. tttttt Ph.MAP

En ouverture de ce festival, en présence des autorités de la wilaya de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, des élus et une pléiade de cinéastes, critiques et acteurs, le ministre de la Culture et de la communication, Mohammed Laaraj, a salué les nobles objectifs de ce festival qui valorise, depuis sa création, «le cinéma de la liberté, de la tolérance et de la coexistence» et qui s’intéresse, dans sa 25e édition, «à la Palestine et à sa lutte inexorable pour son indépendance et la défense du statut d’Al-Qods Acharif». Après avoir rappelé le vif intérêt qu’accorde S.M. le Roi Mohammed VI à la culture et aux arts, le ministre a souligné le soutien grandissant qu’apporte son département aux festivals de cinéma, dont celui de Tétouan qui honore les cinéastes et artistes professionnels qui ont contribué à l’essor du cinéma. Il a ensuite assuré que le ministère se déploie pour l’élaboration et l’adoption d’une loi pour l’organisation de l’industrie cinématographique susceptible de donner au cinéma marocain un rayonnement national et international. Le président de la Fondation du festival, Ahmed Housni, et le directeur du festival, Noureddine Bendriss, ont indiqué que cette manifestation artistique d’envergure méditerranéenne est devenue «une véritable école pour un cinéma qui prône la beauté, la liberté, le dialogue et le rayonnement du septième art», soulignant la programmation riche de cette édition en conférences, débats et ateliers de formation des jeunes. 

Un hommage a été ensuite rendu à l’acteur marocain Mohammed Choubi, qui a entamé sa carrière sur les planches du théâtre amateur à Marrakech avant de jouer plusieurs rôles dans des films marocains et étrangers, dont «Soif» de Saad Chraïbi, «Le chemin des femmes» de Farida Bourkaya, «Aoud Er-Rih» de Daoud Oulad Sayyed, «Jeu d’espions» de Tony Scott, «la Tatouée» de Hassan Zinoun, «Une mort à vendre» de Faouzi Bensaïdi et plusieurs téléfilms et feuilletons.

Le festival a aussi programmé un hommage au réalisateur et producteur espagnol Luis Minarro, auréolé de la «Palme d’Or» d’or au Festival de Cannes 2010 pour son film «Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures» et le Globe de Cristal pour son film «Mosquitero». Un hommage est aussi prévu pour l’actrice égyptienne Nelly Karim, pour les succès de ses nombreux rôles dans de grands films égyptiens comme «Shabal Al Hawa», «Sahar Al Aoyoun», «Fuite de la Momie», «One-Zero» et a remporté plusieurs prix de meilleure actrice dans plusieurs festivals arabes, dont notamment celui du Caire. L’invité d’honneur de cette 25e édition du festival n’est autre que l’acteur égyptien Karim Abd El Aziz, qui a entamé sa carrière devant la caméra à l’âge de 3 ans avant de faire étalage de sa virtuosité en remportant plusieurs prix et distinctions dans une panoplie de films égyptiens. Cette édition célèbre, d’autre part, la femme à travers un colloque sur «Le cinéma méditerranéen se conjugue au féminin» et programme 60 films, dont 23 longs métrages et documentaires qui seront en lice pour le «Prix Tamouda». D’autres films seront présentés dans le cadre d’un hommage rendu au cinéma palestinien, en plus des films marocains déjà primés par les dernières éditions du festival international de la ville de la Colombe Blanche qui fête cette année son âge d’argent. Des films sont aussi programmés pour les enfants des écoles et les cinéphiles d’autres institutions.

Selon le comité d’organisation, 12 films seront projetés dans le cadre de la compétition officielle du long métrage, dont deux films de Grèce, «Pause (Pafsi)» de Tonia Mishiali (Chypre) et «Le serveur» de Steve Krikris, deux films de Palestine «Tournevis» de Bassam Jarbawi et «Les rapports sur Sara et Salim» de Muayad Alayan et deux films marocains «Les 3 M histoire inachevée» de Saad Chraïbi et «Ultime révolte» de Jilali Ferhati, en plus du film syrien «Le jour où j’ai perdu mon ombre» de Soudade Kaada (Syrie-Liban) et le film égyptien «L’invité» de Hadi Bajouri» (Égypte), le film espagnol «Sans fin» de César Esteban Alenda et José Esteban Alenda.

Les autres films dans la même catégorie sont «Sibel» de Guillaume Giovanetti, «Çağla Zencirci» (France, Turquie, Luxembourge, Allemagne), «Nos batailles» de Guillaume Senez (France, Belgique), «Le vice de l’espoir» d’Edoardo De Angelis (Italie). Au niveau de la catégorie documentaire, 11 films sont programmés : «Dérive de la trajectoire» de Castiñeiras Gallego Iván (Espagne), «Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine» de Roland Nurier (France), «Le silence des autres» d’Almudena Carracedo et Robert Bahar (Espagne), «L’islam de mon enfance» de Nadia Zouaoui (Algérie), «Grand sacrifice» d’Eyad Aljarod (Syrie), «Tu viens de loin» d’Amal Ramsis (Égypte-Liban), «Vostok N°20» d’Elisabeth Silveiro (France), «Nous ne vendrons pas notre avenir» de Velissaropoulou Niki (Grèce), «Le moine volant» de Boric Davor (Croatie), «Loin nous partons» d’Hammami Alaeddin et Muhammad Jbehi (Tunisie) et «En comptant les carreaux» de Choucair Cynthia (Liban). En plus des films palestiniens, quatre films seront projetés dans la rubrique «Coup de cœur». Il s’agit de «La bataille d’Alger», un film historique de Malek Bensmaïl (Algérie), «Voyage autour de la chambre d’une mère» de Celia Rico Celia Rico Clavellino (Espagne), «Roses empoisonnées» d’Ahmed Fawzi Saleh (Égypte) et «Regarde-moi» de Najib Belkadhi (Tunisie). La rubrique Rétrospective affichera sept films marocains déjà primés dans le festival, en l’occurrence «La Mosquée» de Daoud Oulad Seyed, «Les Cœurs brûlés» d’Ahmed El Maânouni, «Une maison dans la prairie» de Tala Hadid, «Mémoire en détention» de Jilal Ferhati, «Mort à vendre» de Faouzi Bensaïdi, «Le Temps des camarades» de Mohamed Chrif Tribak, et «Les oubliés de l’histoire» de Hassan Benjelloun. 

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