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Ouverture d’un des derniers procès de gardien de camp de concentration nazi

Ouverture d’un des derniers procès de gardien de camp de concentration nazi
Les audiences du procès seront restreintes à deux par semaine en raison de l’état de santé précaire de l’accusé, Bruno Dey. Ph. DR

Le procès d’un ancien gardien SS de camp de concentration nazi de 93 ans, sans doute l’un des derniers du genre, s’est ouvert jeudi en Allemagne pour complicité de milliers de meurtres. «Pourquoi faire ce procès aujourd’hui ? Il faut se souvenir de ce qui s’est passé la semaine dernière à Halle» avec la tentative d’attentat contre une synagogue par un extrémiste de droite allemand, a indiqué juste avant l’audience à Hambourg un représentant du Centre Simon Wiesenthal, spécialisé dans la traque des nazis, Ephraim Zorhoff. «L’âge ne doit pas empêcher la tenue d’un procès. Il a été un rouage de la plus grande tragédie de l’Histoire et il a choisi de le faire», a-t-il ajouté. Les audiences de ce procès, qui se tient au moins jusqu’à mi-décembre, seront restreintes à deux par semaine et à deux heures maximum chacune, en raison de l’état de santé précaire de l’accusé, Bruno Dey. Il est accusé par le parquet de Hambourg de complicité de meurtres lorsqu’il était gardien, «entre août 1944 et avril 1945», du camp de Stutthof dans le nord de la Pologne, à 40 km de Gdansk. Il s’agit du premier camp nazi construit hors d’Allemagne. Environ 65.000 personnes y sont mortes, essentiellement des femmes juives des pays baltes et de Pologne. Il a été intégré au système d’extermination des Juifs en juin 1944. 

 

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