Les paiements par cartes marocaines en ligne et sur les terminaux de paiements électroniques ont culminé, à fin septembre, à plus de 22,27 milliards de DH, soit une progression annuelle de 21,3%. À lui seul, le e-commerce a accaparé 3,5 milliards de DH, dont plus de 80% versés aux facturiers et aux services E-gov. Autrement dit, c’est une très faible proportion de ces transactions qui est réalisée chez les sites e-commerce dans le rétail. Pis encore, «le e-commerce au Maroc est à 80% du BtoB. On estime également aujourd’hui que le commerce en ligne représente à peine 0,4% du PIB national, 1,2% du chiffre d’affaires global des secteurs du commerce et de la distribution. De même, le Maroc capte tout juste 0,6% du volume global du e-commerce de la région Mena», détaille Amine Mounir Alaoui, président de la commission e-entreprise et e-commerce à la CGEM. Comment aller plus vite ? Lors du 3e cycle du «Digital Act by Inwi», les différents panélistes (issus de différents environnements digitaux) ont mis en évidence les nombreux atouts qui devraient inverser la tendance et faire du e-commerce un moteur de croissance beaucoup plus pertinent : l’écosystème réglementaire, un parc mobile supérieur à 44 millions d’abonnés, soit un taux de pénétration de 127%, une infrastructure de paiements digitaux, un gisement de clients non bancarisés, une interopérabilité permettant la syndication des établissements de paiement, des acteurs bancaires et télécoms.
Paiement mobile : secouons le cocotier !
Le commerce en ligne est principalement porté par les facturiers et les sites E-gov au Maroc. Autrement dit, une part minime va au retail en ligne. Celui-ci représente à peine 1,2% du chiffre d’affaires global du commerce et de la distribution. Le Maroc finira-t-il par épouser la tendance mondiale, dont le dynamo majeur est le mobile ?
Lors du 3e cycle du « Digital Act by Inwi », les différents panélistes ont mis en évidence les nombreux atouts qui devraient faire du e-commerce un moteur de croissance beaucoup plus pertinent au Maroc. Ph. Sradni
Ilham Lamrani Amine
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03 Décembre 2019
À 16:48
