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Un parti politique dénonce la «mafiatisation» de l'économie nationale

La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a brossé un tableau noir de l’année écoulée en Algérie, en affirmant qu’elle a été marquée par la «mafiatisation» de l’économie nationale.

Un parti politique dénonce la «mafiatisation» de l'économie nationale
«C’est l’année de la régression à tous les niveaux et dans tous les domaines économiques, sociaux et politiques», a déclaré Louisa Hanoune. Ph. DR

«C’est l’année de la régression à tous les niveaux et dans tous les domaines économiques, sociaux et politiques», a déclaré la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune. Elle estime qu’«à la différence de l’oligarchie qui accapare les marchés publics et aspire à la caporalisation des centres de décisions politiques, la mafia est beaucoup plus dangereuse», dénonçant l’impunité dont bénéficient les hautes personnalités de l’État dans les affaires qui touchent à la corruption.
Commentant l’affaire des récentes expulsions de réfugiés arabes, syriens notamment, par les autorités algériennes vers le Niger, car «soupçonnés par l’Algérie d’appartenir à des organisations terroristes», Louisa Hanoune se demande «si tel était le cas, pourquoi la justice algérienne ne les juge pas ?» Elle avait soutenu qu’«à la lumière de la situation et des dangers que fait planer le système en place sur le pays, il ne peut donc s’agir que d’opérer la rupture avec le statu quo mortel, avec le système périmé depuis 1988, dans le cadre d’une refondation politique, nationale, institutionnelle et donc constitutionnelle». Arguments à l’appui, elle a dressé un constat alarmant de la situation politique et économique du pays, attribuant nombre de dérives au régime en place, comme la «mafiotisation de l’économie, l’émergence d’une oligarchie prédatrice, le développement de la corruption, le démantèlement du secteur public, la politique d’austérité et le délitement des institutions». 

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