Les participants publient la «déclaration d’Assilah»

Les participants au colloque «la créativité africaine en Afrique et dans la diaspora», organisé du 7 au 11 juillet dans le cadre de la 34e édition de l’Université d’été Al Mouatamid Ibn Abbad (41e Moussem culturel international d’Assilah), ont publié leurs recommandations dans «la déclaration d’Assilah». «Nous réaffirmons notre conviction que la satisfaction optimale des besoins humains, et singulièrement des besoins culturels, doit être une des finalités du développement durable que vise la communauté des nations et des peuples», ont-ils écrit.

La déclaration d’Assilah encourage les gouvernements africains à développer et à mettre en œuvre des politiques publiques et des actions concrètes susceptibles d’améliorer la gouvernance des économies et sociétés africaines, de garantir les libertés individuelles et collectives, singulièrement la liberté d’expression. La déclaration a aussi insisté sur l’importance de l’éducation dans le processus de créativité : «Nous réaffirmons le rôle capital de l’éducation comme moyen de socialisation, de maîtrise des outils et approches de la créativité et de transformation du milieu environnant, en même temps que de tremplin pour fabriquer l’avenir».

Les participants à ce colloque ont salué les efforts de la Fondation du Forum d’Assilah pour entretenir la flamme de son Moussem et élargir le cercle des parties prenantes, en ciblant particulièrement les jeunes qui constituent la majorité démographique du continent africain. «Nous encourageons les initiateurs et responsables du Moussem d’Assilah et des entités similaires de la société civile à développer toutes les thématiques abordées et à venir une attitude prospective, car conscients que l’avenir est aujourd’hui plus ouvert que jamais auparavant», ont-ils souligné.

Selon les participants à ce colloque, la créativité doit s’exercer dans toutes les sphères de l’activité humaine, des activités productives à la gouvernance en passant par les structures sociales, les arts, la culture et le patrimoine, et qu’elle requiert de l’audace, des capacités et une vision claire des enjeux et défis du futur.