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Le ministère de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique vient de publier un communiqué dans lequel il revient sur sa participation au seizième Forum mondial de l'éducation (BETT 2019) qui s’est tenu du 20 au 23 janvier à Londres. Placée sous le thème «Développer une politique d'éducation pour davantage d’efficacité, d'impact et de réussite exponentielle», cette manifestation a été organisée avec le soutien du ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth et des ministères de l'Éducation, du Commerce international et du Développement international en partenariat avec l'Institut culturel britannique British Council et a réuni 1.263 délégations internationales provenant de 95 pays du monde.
Le Maroc a été représenté à cet événement d'envergure par une délégation conduite par le ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saïd Amzazi, et composée notamment du secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle, Mohamed Rherras, le directeur de l’Enseignement supérieur et le développement pédagogique, Mohamed Tahiri, le secrétaire général du ministère de l'Éducation nationale (MEN), Mohamed Abou Salah, et la conseillère du ministre, Laila Maa Alainaine. Ce rendez-vous annuel a pour but d'examiner les défis et enjeux du secteur et procéder à l'échange d'expériences en matière de modernisation des programmes éducatifs, de pédagogie et d'innovation technologique.
Ainsi, les entretiens entre les représentants de la délégation marocaine et leurs homologues britanniques ont permis d'échanger autour des moyens d’accompagner le MEN marocain pour la formation des formateurs dans la langue anglaise, notamment dans des disciplines scientifiques, telles que les mathématiques, la physique et la chimie. Les intervenants ont souligné la nécessité d'ouvrir aux étudiants marocains l'opportunité de poursuivre leurs études dans des universités britanniques et d'encourager les échanges universitaires entre les deux pays. John Mitchell, directeur de l'Institut culturel britannique British Council a même confirmé sa volonté d'entamer prochainement le projet de formation linguistique des enseignants qui dispensent les matières scientifiques en arabe actuellement, et ce dans la perspective de l'adoption au Maroc d'une nouvelle loi, qui permettra d'enseigner ces matières scientifiques dans des langues étrangères.
Par ailleurs, Saïd Amzazi a pris part aux travaux de l'exposition britannique de la Formation et des technologies de l'éducation tenue en marge du Forum mondial de l'éducation. Le ministre a également visité l'école primaire de Benhurst et participé aux ateliers relatifs à l'intégration de la technologie dans des programmes d'éducation, de formation et de développement pédagogique. Cette visite a permis à la délégation marocaine de s'informer de l'approche suivie par des enseignants britanniques en vue de développer des activités adaptées à chaque âge, à travers les technologies de l'information et de la communication.
Le ministère rapporte également dans son communiqué que dans le cadre de cette seizième édition du Forum mondial de l’éducation, des entretiens ont également eu lieu mardi entre le secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle, Mohamed Rherras, et S.A.R. la princesse Béatrice d'York, en marge d'un dîner offert par Son Altesse Royale en l'honneur des participants à cet événement international. Lors de ces entretiens, la princesse Béatrice a fait part de sa volonté de renforcer les moyens de coopération entre le Royaume-Uni et le Maroc.
De son côté, Rherras a souligné l'importance de développer la coopération bilatérale, notamment dans le domaine de la formation professionnelle et l'échange académique en vue de permettre aux étudiants marocains de poursuivre leurs études dans des universités britanniques. Il a également expliqué que le Maroc œuvre, en application des Hautes Orientations Royales, à mettre en œuvre la vision stratégique de la réforme du système d'éducation et de formation, qui connait «une large adhésion sociétale étant une priorité nationale».
