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Des pionnières de l’audiovisuel consacrées pour leur brillant parcours

C’est à l’occasion de la Journée internationale de la femme que le Comité de parité et de veille de la SNRT a choisi de rendre hommage à huit femmes qui ont laissé leur empreinte, grâce à leur dévouement au sein de la Radio-Télévision nationale. Cette louable initiative, organisée le 12 mars au Théâtre national Mohammed V, a constitué une marque de reconnaissance des potentialités féminines du Maroc.

Des pionnières de l’audiovisuel consacrées pour leur brillant parcours
C’était un moment émouvant et une grande fierté de célébrer ces femmes. Phs Kartouch

«Huit femmes… huit parcours». C’est la thématique de cet événement qui a été, comme le souligne Amina Gharif, coordinatrice du Comité de parité et de veille, «un moment émouvant et une grande fierté de célébrer ces femmes qui sont rentrées dans l’histoire des médias marocains, avec leurs voix exceptionnelles et leur compétence dans le travail. C’est une reconnaissance des droits des femmes que nous comptons fêter chaque année».
Ainsi, les cérémonies d’hommage se sont succédé avec les noms choisis pour cette édition, notamment Fatima Moumen qui, pendant 40 ans de service (1974-2015), a pu remplir avec brio les fonctions de journaliste, présentatrice, rédactrice en chef adjointe, productrice d’émissions, chef de la division de la production et directrice des relations avec les organismes internationaux. Une belle carrière qui s’est distinguée, comme l’a précisé Seddik Maâninou dans son témoignage, par ses couvertures, en tant que première femme, des Activités Royales. Les larmes aux yeux, Fatime Moumen n’a pas manqué de saluer cette initiative qui lui a permis de rencontrer des collègues qu’elle n’a pas vus depuis plusieurs années. «Le parcours de toutes ces femmes est parsemé d’obstacles et de souffrances, dans un univers presque complètement masculin», affirme-t-elle.

Puis est venu le tour Fatma Aïssa qui a entamé sa carrière de productrice d’émissions à la radio régionale de Tanger en1962. Depuis cette année, jusqu’en 2004, Fatma Aïssa n’a cessé de s’investir, corps et âme, pour donner le meilleur d’elle-même, avec sa voix douce et très attachante, comme cela a été évoqué dans l’intervention de l’homme de média Rachid Sebbahi. En effet, ce sont des femmes qui ont mérité ce geste, car elles ont énormément donné et sans attendre la moindre reconnaissance pour valoriser leur travail.
C’est le cas de la présentatrice du journal et speakerine Zahia Madkouri, dont le service à la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) s’est prolongé de 1968 à 2010, la coordination d’émissions à la radio nationale, speakerine, présentatrice du journal de 20 h et productrice d’émissions sociales, Khadija Kida (1976-2014), la productrice d’émissions à la radio amazighe Fatima Amid (1961-2005), la productrice d’émissions à la radio nationale, Khadija Chafik (1971-2011), l’actrice Souad Saber qui, depuis 1968, n’a cessé de travailler dans des productions pour la RTM et la SNRT.

La cerise sur le gâteau et la surprise de cette soirée n’est autre que l’hommage-surprise rendu à Amina Gharib. Prononcé par le directeur de production, Driss Drissi, son nom a été accueilli par une avalanche d’applaudissements, car Amina représente l’un des piliers du Comité de parité et de veille de la SNRT. «C’est une femme qui ne ménage aucun effort pour aller de l’avant avec ce Comité. Nous ne pouvons que la remercier par cet hommage et lui souhaiter beaucoup de courage et de succès dans tout ce qu’elle entreprend», renchérit Driss Drissi. Toutes ces femmes ont eu ce soir-là leur part de gratitude et de remerciements qui sont un droit pour répondre à leur abnégation durant toute une carrière noble et honorable. 
 

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