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Placements 2019 : Vivement les OPCI !

L'arbitrage pour un placement financier peut s'avérer difficile cette année du fait de taux bas et des contreperformances boursières de 2018 qui peuvent en refroidir plus d'un. Selon Capital Gestion Group, les OPCVM constitueraient une alternative intéressante à l’investissement direct. Les OPCI prévus cette année représenteraient un support de placement rentable : 8 à 9%.

Placements 2019 : Vivement les OPCI !
«La maitrise des équilibres budgétaires et la forte demande des investisseurs devraient continuer d’exercer une pression baissière sur les taux en 2019», selon Capital Gestion Group.

Vous avez mis de l'argent de côté et comptez l'investir. Quels placements choisir alors cette année ? À en croire les analystes de Capital Gestion Group interrogés par nos soins, les Organismes de placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) constituent une alternative intéressante à l’investissement direct en 2019. Vous pouvez choisir entre plusieurs OPCVM (action, obligataire, monétaire, diversifié, etc.). Tout dépend de votre profil, du niveau de risque recherché, de votre horizon de placement, bref de la stratégie qui vous convient.  Si vous voulez attendre, un nouveau véhicule de placement va faire son entrée sur le marché cette année. Il s'agit des Organismes de placement collectif en immobilier (OPCI), jugés intéressants. Vous aurez ainsi accès à un support de placement alliant liquidité, rendement et stabilité. «Actuellement, les rendements moyens pour les immeubles dédiés aux bureaux varient entre 8 et 9%», souligne Tarik Harraqui de CBRE, groupe de conseil en immobilier, cité par la banque d'affaires indépendante. Et le marché boursier ? Le contexte actuel de taux bas favorise un arbitrage au profit de la Bourse, estiment nos interlocuteurs à Capital Gestion Group. En effet, ce marché vous offrirait un rendement moyen en dividende aux alentours de 4%, contre un rendement obligataire du taux 5 ans inférieur à 3%. Mais détrompez-vous ! Le rebond du Masi, principal indice de la Bourse de Casablanca, en début d’année (après une contreperformance de plus de 8% en 2018) tiendrait davantage aux implémentations de portefeuilles qu’à une réelle reprise, préviennent nos analystes.  Il n'empêche, la Bourse resterait attrayante puisque la maitrise des équilibres budgétaires ainsi que la forte demande des investisseurs continueraient d’exercer une pression baissière sur les taux. «Seul un dérapage de l’inflation en lien avec le choc pétrolier ou une accélération du régime de change pourrait stabiliser les taux», nous explique la banque d'affaires. L’insuffisance de la croissance de l’économie marocaine comparativement à son potentiel s’est reflétée autant sur le marché des taux que sur le marché boursier en 2018. Ce dernier a accusé une baisse de 8,3%. Cette contreperformance a été alimentée par le retrait des investisseurs internationaux, le mouvement de boycott, la multiplication des redressements fiscaux et des résultats semestriels plutôt décevants (profit-warnings). Quant au marché des taux, plusieurs facteurs ont contribué au maintien des rendements à des niveaux historiquement faibles. Capital Gestion Group cite notamment le statu quo du taux directeur à 2,25%, la maitrise du besoin de financement du Trésor grâce au redressement budgétaire et la hausse de la demande des investisseurs pour la dette souveraine et la dette privée.  

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