Dans quel contexte rentre cette exposition ?
Quels types de documents sont exposés ?
Principalement des Dahirs, des photographies, des objets, des manuscrits et des fiches de travail écrites en français, en arabe et en espagnol. Il ne faut pas oublier que cette présence a été marquée par plusieurs écrits, dont des ouvrages sur l’arabe vernaculaire du Rif (nord du Maroc) à la fin du 19e siècle, qui pourraient être encore utiles pour nos universitaires et chercheurs. C’est un tour d’horizon sur cette histoire séculaire de la présence des chrétiens au Royaume du Maroc. Comme nous avons fait, aussi, quelques clins d’œil à l’histoire, rappelant la visite du Pape Jean-Paul II au Maroc, sur invitation de Feu S.M. Hassan II, et on termine par un mot d’espoir, à savoir la prochaine visite du Pape François, les 30 et 31 mars.Est-ce que les Archives du Maroc prévoient une stratégie à long terme pour ne pas limiter cette expression du vivre ensemble à cette seule exposition ?
Effectivement, nous préparons déjà un événement sur Haïm Zafrani, grand penseur marocain d’origine souirie et ex-membre de l’Académie Royale du Maroc. Nous possédons un fonds familial de Haïm Zafrani que nous comptons explorer et exploiter à des finalités comme le vivre ensemble au Maroc. Un Maroc pluriel dans ses religions, dans ses cultures, dans ses langues… C’est, d’ailleurs, le message que nous espérons faire passer dans chacun de nos événements.