En un an, le marché monétique marocain s’est renforcé de plus d’un million de cartes de retrait et de paiement. Il est ainsi passé de 15,45 millions d’unités à fin septembre 2018 à 16,20 millions un an plus tard. En trois ans, le marché a
«A fin septembre 2019, ces trois catégories ont capté plus de 83% des paiements par cartes », déclare au « Matin-Eco », Ismail Bellali, directeur adjoint du CMI. La recrudescence des paiements a aussi profité au e-commerce qui accapare 3,5 milliards de DH, après 2,19 milliards au terme du troisième trimestre 2018, soit une progression de 46,1%. Notons que les paiements en ligne ont également connu une hausse moyenne d’un milliard de DH par an depuis 2016. Bien sûr, la fonction principale de la carte au Maroc reste le retrait. Mais le développement des services électroniques et les efforts marketing et commerciaux de la sphère bancaire ont imprimé un nouveau rythme au volume et à la valeur de ces retraits, dont la progression s’essouffle au fil des ans. Ainsi, à fin septembre dernier, 212,580 milliards DH ont été retirés des 7.450 GAB du Royaume, soit une progression annuelle de 8%. Même tendance pour le nombre de retraits, qui a connu une augmentation de 6,9%, passant de 219,15 millions d’opérations en 2018 à 234,21 millions cette année. Pour les cartes marocaines à validité internationale, la tendance est autre : elles sont utilisées essentiellement pour les paiements, dont le nombre a évolué de plus de 87,2% sur un an à 6,71 millions pour plus de 3,5 milliards de DH payés sur les TPE étrangers, les sites des voyagistes et les plateformes internationales d’e-commerce. (+38,5% sur la période). Enfin, les retraits depuis les GAB étrangers se sont chiffrés à un peu plus de 800 millions de DH.
