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Plus de 80% des personnes sondées sont pour la rationalisation de la consommation électrique

«Plus de 80% des personnes interviewées sont pour la rationalisation de la consommation et la mise en place des mesures d’efficacité énergétique». Telle est le principal résultat du sondage, réalisé dans le quartier de Sidi Maarouf à Casablanca, par la fondation Heinrich Böll. Cette étude est un volet du programme «transformAfrica. Vers une transformation écologique et sociale en Afrique».

Plus de 80% des personnes sondées sont pour  la rationalisation de la consommation électrique

«La consommation électrique évolue à un rythme soutenu avec un taux d’accroissement annuel moyen de l’ordre de 5,5% sous l’effet de la généralisation de l’accès à l’électricité, du développement des grands projets structurants et de l’amélioration du niveau de vie de la population», rappelle dans le préambule la fondation Heinrich Böll dans on étude intitulée «Un aperçu de la situation de l’efficacité énergétique des ménages au Maroc». Selon cette étude, réalisée au quartier de Sidi Maarouf de la capitale économique du Royaume, «plus de 80% des personnes interviewées sont pour la rationalisation de la consommation et la mise en place des mesures d’efficacité énergétique». L’enquête a porté sur 204 lieux, répartis entre appartements, maisons, villas et commerces. En dépit de ce résultat qui peut sembler à première vue allant dans le sens des objectifs nationaux de réduction de la facture énergétique, l’étude de la fondation 
Heinrich Böll relève que «l’inertie de la transformation du marché et des mentalités, y compris chez le top management qui continue à favoriser la productivité sur l’efficacité énergétique. 

À noter aussi, la frilosité des parties prenantes à l’égard des coûts cachés et du risque, la multiplicité des intervenants, la qualification des acteurs, la difficulté d’accès à l’information en temps opportun, le retard accusé dans la mise en application de la réglementation, le manque de moyens, lesquels constituent aussi des facteurs déterminants dans la dynamique de l’efficacité énergétique». Cet état des lieux, poursuit l’étude, a impacté le bilan d’étape lequel a fait ressortir une révision à la baisse de l’objectif d’économie d’énergie initialement fixé à l’horizon 2020, en espérant pouvoir résorber ce déficit et réaliser un meilleur score (20%) que prévu initialement (15%) en 2030. 
Cet effort devrait porter essentiellement sur le secteur du bâtiment responsable de 33% de la consommation de l’énergie totale du pays. Ce taux connaît une forte croissance annuelle estimée autour de 6,4%. «La stratégie énergétique nationale adoptée en 2009 a précisé que, dans les 15% d’économie d’énergie fixés comme objectif pour 2030, le secteur du bâtiment contribuerait à hauteur de 19% pour le résidentiel et 10% pour le tertiaire». 

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