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Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) planche sur une plateforme destinée à encadrer l’initiative lancée par le parti appelant à un «dialogue national sur la situation actuelle dans le pays et les horizons du processus démocratique et de réforme». Cette plateforme devrait être adoptée lors de la prochaine réunion du bureau politique. Selon le secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdallah, une commission chargée de préparer ce dialogue, sera constituée au sein du parti. En effet, l’idée d’appel à ce dialogue national à connotation politique a été exprimée dans les conclusions de la réunion du dernier comité central tenue en début de ce mois de mai. Une initiative qui prend forme de jour en jour étant donné que la direction du parti envisage d’impliquer, pour sa réussite, des organisations parallèles du parti et de l’implémenter sur le plan local, régional et sectoriel.
Ainsi, le parti dirigé par Nabil Benabdallah lance un appel pour un dialogue national dont le but est «d’insuffler un souffle démocratique nouveau susceptible de traiter et de dépasser les aspects de l’inquiétude, du questionnement et de l’incertitude du futur». Le parti estime ainsi que ce sont là des aspects dominants qui planent sur la situation générale. Aspects qui traversent «la plus grande partie des couches et des classes de la société, en particulier les couches et les espaces déshérités auxquels il faut consacrer la plus grande partie des efforts de développement pour traiter leurs attentes et satisfaire leurs revendications sur la base d’une répartition équitable de la richesse nationale», avaient admis les membres du comité central du PPS, le 5 mai. Une situation, estime le parti, qui exige une mobilisation nationale lançant ainsi son appel dans le contexte du débat autour du nouveau modèle de développement. «Nous pensons que ce souffle peut se mettre en œuvre à l’occasion du débat sur le nouveau modèle de développement. Dans ce contexte, nous pensons qu’il y a lieu de lancer un débat national à travers lequel on redonne un peu de punch au politique et on recrée de la confiance entre les citoyens et l’action politique et de la crédibilité. Nous voulons y contribuer, car nous estimons que le vide mène à la domination de la spontanéité, du populisme, du nihilisme», explique M. Benabdallah. Est-ce que la tenue de ce dialogue est pour demain ? Le SG du PPS répond en ces termes : «Nous ne faisons que commencer. C’est un appel qui est lancé pour dire réveillons-nous, ne restons pas comme ça.»
