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Le PPS relance le débat sur les prénoms amazighs

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) vient de relancer le débat autour des prénoms amazighs. Cette fois, c’est à travers une proposition de loi que le parti du «livre» espère apporter de nouvelles modifications à la loi n° 37-99 relative à l’état civil.

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Les députés du Parti du progrès et du socialisme veulent modifier la loi relative à l’état civil. C’est ainsi qu’une proposition de loi portant la signature du groupement du parti à la Chambre des représentants a été soumise récemment au bureau de la Chambre présidée par Habib El Malki. L’objectif de la proposition des camarades de Mohamed Nabil Benabdellah est de permettre aux parents de donner les prénoms de leurs choix à leurs descendants au moment de l’inscription au registre de l’état civil, tout en évitant les incidents relatifs au refus de certains agents de l’administration de valider certains prénoms d’origine amazighe.
Selon les dispositions du texte présenté par les députés du PPS, tous les prénoms choisis doivent avoir une identité marocaine. «Les prénoms amazighs sont une partie intégrante des prénoms marocains», soulignent-ils dans leur texte. Ils insistent également sur la nécessité de ne plus avoir de titres précédant les prénoms. En effet, l’amendement de l’article 21 de la loi relative à l’état civil prévoit l’interdiction des titres tels que «Lalla», «Moulay» ou «Sidi». Dans ce document, les socialistes mettent également le point sur l’importance d’avoir des livrets de famille en langues arabe et amazighe.
À rappeler que la question des prénoms amazighs avait soulevé à plusieurs reprises des débats houleux au Parlement. En début d’année, une parlementaire du Parti authenticité et modernité (PAM) avait adressé une question dans ce sens au ministre de l’Intérieur. «Nous avons reçu plusieurs plaintes concernant le refus de l’inscription de prénoms amazighs dans les registres de l’état civil. À cet égard, nous vous interrogeons sur les causes de ce refus et sur les mesures prises pour garantir l’aboutissement d’une liste nationale des noms amazighs», lit-on sur le texte de la question de la députée. n

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