À Kénitra, tout le monde s’accorde à dire que les femmes qui ont intégré les rangs de la police ont été à la hauteur des missions qui leur ont été confiées et ont réussi à opérer des changements au niveau de la perception d’une profession qui était, il n’y a pas si longtemps, du domaine exclusif des hommes et où le métier de policier était considéré comme un bastion masculin très résistant à la féminisation de ses effectifs.
Le directeur général de la DGSN a également indiqué que la célébration de la femme policière et des femmes fonctionnaires travaillant dans les rangs de la Sûreté nationale consacre la place particulière qu’elles occupent au sein de cette administration, où elles ont réussi à accéder, avec mérite, à toutes les fonctions de la police, y compris celles qui exigent de faire face aux épreuves et aux risques et de relever les défis.
Dans une déclaration au journal «Le Matin», Hayat Jeddi, commissaire d’arrondissement, a vivement salué cette initiative du directeur général de la DGSN de célébrer la Journée internationale de la femme et n’a pas manqué d’exprimer sa fierté d’appartenir au corps de la Sûreté nationale qui «lui a offert l’occasion d’exercer une noble mission au service de la Nation et des citoyens». De son côté, la gardienne de paix, Soukaïna Taali, a souligné que la célébration par la DGSN de cette journée internationale «nous incite à redoubler d’efforts en vue d’être à la hauteur de la confiance placée en nous (…) Je souhaite à la femme policière plein succès dans sa mission et les différentes responsabilités qu’elle assume au sein de la famille de la Sûreté nationale». La célébration par la DGSN de la Journée internationale des droits des femmes s’est clôturée en apothéose par la distribution de roses aux femmes policières de la préfecture de police de Kénitra, dont les compétences ne sont plus à démontrer.