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Près de 300 femmes bénéficient de la formation de la première promotion de adouls

Le Coup d’envoi officiel de la formation de la première promotion de adouls comptant dans ses rangs des femmes a été donné le 17 décembre dernier par le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar. Cette nouvelle promotion de 800 stagiaires compte plus de 299 femmes ayant réussi le concours d’accès relatif à cette profession.

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Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a présidé, le 17 décembre dernier à Rabat, la cérémonie de lancement de la formation de 800 stagiaires ayant passé avec succès le concours d’accès à la profession de adoul au titre de l’année 2018. Cette promotion a ceci de particulier qu’elle compte pour la première fois des femmes qui peuvent désormais exercer cette profession, qui était jusque-là l’apanage de la gent masculine. En effet, 299 adouls femmes feront partie de cette promotion de 2018. Une nouveauté qui fait suite à la décision Royale d’ouvrir cette profession lors du Conseil des ministres tenu en janvier dernier. Pour le ministre de la Justice, l’ouverture de cette profession à la gent féminine représente un saut qualitatif dans l’instauration des principes de l’équité basée sur le genre et un pas supplémentaire dans la lutte contre les différentes formes de discrimination à l’égard des femmes. Abordant le volet de la formation, le ministre de la Justice a souligné qu’un programme intégré a été mis en place dans le but de développer les compétences des futurs adouls et garantir la professionnalisation de ce corps. Ce programme propose ainsi une formation de base alliant le volet théorique et le volet pratique, tout en élargissant le champ des connaissances dispensées pour englober d’autres domaines comme la politique, l’économie et tout ce qui se rapporte à cette profession. Un objectif qui sera atteint, note M. Aujjar, à travers l’implication effective d’autres structures dans la supervision de la formation, notamment les centres de formation, les tribunaux, les représentations de la conservation foncière et du cadastre et les bureaux de adouls. En outre et pour éviter le surpeuplement des classes au niveau de l’Institut supérieur de la magistrature, le ministère a décidé de recourir à la régionalisation des formations en déléguant cette tâche à huit centres de formation existant au niveau national : Rabat, Marrakech, Fès, Casablanca, Tanger, Agadir, Guelmim et Oujda. Dans une déclaration accordée au «Matin», Fatima Salhi, l’une des stagiaires adoul, a exprimé sa joie et sa gratitude à Sa Majesté le Roi pour sa décision d’ouvrir la profession de adoul aux femmes. Un geste fort qui permet la consécration de la participation des femmes dans tous les domaines. 

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