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Présentation d’un mémorandum visant à actualiser la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et à renforcer sa gouvernance

La Commission nationale de lutte contre la corruption vient d’adopter, lors de sa deuxième réunion tenue le 15 février dernier, le rapport de synthèse de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption pour la période de 2016 à 2019. Lors de cette rencontre, Mohamed Bachir Rachdi, président fraîchement nommé de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, a présenté un mémorandum visant l’actualisation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et le renforcement de sa gouvernance.

Un nouveau mémorandum visant l’amélioration et le renforcement de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption vient d’être présenté par le président de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, Mohamed Bachir Rachdi, lors de la deuxième réunion de la Commission nationale de lutte contre la corruption tenue le 15 février dernier à Rabat.
Selon le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, qui s’exprimait jeudi à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, ce mémorandum portait sur la révision des objectifs de la Stratégie de lutte contre la corruption pour l’année 2019 ainsi que les programmes transversaux prévus dans le cadre de cette feuille de route, dans le sens de donner la priorité aux projets ayant des retombées directes sur la vie des citoyens et de l’entreprise.
Lors de cette réunion, les membres de la Commission ont procédé par ailleurs à l’adoption de la version définitive du rapport de synthèse traçant les réalisations enregistrées dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la période de 2016-2019. Il a également été question d’examiner les difficultés et les défis à relever pour améliorer les efforts de lutte contre la corruption. La Commission nationale de lutte contre la corruption a par ailleurs procédé à l’adoption d’un programme de communication visant à présenter et faire connaître les réalisations enregistrées dans le cadre de ce chantier. Lors de cette réunion, le Chef de gouvernement a salué l'importance de l'apport des institutions constitutionnelles, des acteurs économiques et sociaux, de la société civile et des différents moyens d'encadrement éducatif, culturel et médiatique, outre l'engagement conscient et responsable des citoyennes et citoyens.

Il convient de rappeler que la tenue de la réunion de cette Commission intervient dans un contexte marqué par l’amélioration du classement du Maroc qui a gagné neuf places dans le classement mondial de l'indice de perception de la corruption (IPC) en occupant le 73e rang en 2018 au lieu de la 81e place qu’il occupait en 2017. Le Royaume a fait également un bond impressionnant de 9 places au classement Doing Business 2019, et occupe désormais la 60e position sur les 190 pays couverts par ce rapport. Autant d’indices qui affirment, selon M. El Khalfi, la volonté du Royaume de poursuivre sa marche soutenue vers l'émergence, tout en confirmant l'efficacité des différentes réformes entreprises au cours de ces dernières années pour améliorer le climat des affaires dans le Royaume. 

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