La voiture électrique pourra-t-elle concurrencer dans un avenir proche son homologue qui carbure aux combustibles fossiles ? Un début de réponse a été apporté par une enquête de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Irsen) dont les résultats ont été dévoilés lors des journées médias les 5 et 6 avril à Benguérir, par Kawtar Benabdelaziz, responsable des réseaux intelligents et de la mobilité électrique. L’enquête a été menée à Benguérir, qui accueille les laboratoires de l’Iresen, et a révélé que 52% des sondés estiment que le prix d’achat est un obstacle à l’acquisition d’une voiture électrique. Le coût de l’entretien, pour 16,5% des répondants, est un autre frein à l’achat d’une voiture électrique. «Quant à l’autonomie limitée, elle constitue une source de démotivation pour environ un sixième des répondants», selon le sondage présenté par Kawtar Benabdelaziz.
Le prix, premier obstacle à l’acquisition d’une voiture électrique
L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles a mené une enquête sur l’usage des voitures électriques à Benguérir qui a révélé que le prix constitue le principal obstacle à l’acquisition d’un tel type de véhicule. Pour 29% des sondés, l’aspect «écologique» de la mobilité électrique est un motif suffisant pour se déplacer tout en préservant la qualité de l’environnement. Au Maroc, le secteur du transport consomme 45% des produits pétroliers et représente 15% des émissions de gaz à effet de serre.
Samir Benmalek
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10 Avril 2019
À 19:25