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Le prix, premier obstacle à l’acquisition d’une voiture électrique

L’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles a mené une enquête sur l’usage des voitures électriques à Benguérir qui a révélé que le prix constitue le principal obstacle à l’acquisition d’un tel type de véhicule. Pour 29% des sondés, l’aspect «écologique» de la mobilité électrique est un motif suffisant pour se déplacer tout en préservant la qualité de l’environnement. Au Maroc, le secteur du transport consomme 45% des produits pétroliers et représente 15% des émissions de gaz à effet de serre.

Le prix, premier obstacle à l’acquisition d’une voiture électrique

La voiture électrique pourra-t-elle concurrencer dans un avenir proche son homologue qui carbure aux combustibles fossiles ? Un début de réponse a été apporté par une enquête de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Irsen) dont les résultats ont été dévoilés lors des journées médias les 5 et 6 avril à Benguérir, par Kawtar Benabdelaziz, responsable des réseaux intelligents et de la mobilité électrique. L’enquête a été menée à Benguérir, qui accueille les laboratoires de l’Iresen, et a révélé que 52% des sondés estiment que le prix d’achat est un obstacle à l’acquisition d’une voiture électrique. Le coût de l’entretien, pour 16,5% des répondants, est un autre frein à l’achat d’une voiture électrique. «Quant à l’autonomie limitée, elle constitue une source de démotivation pour environ un sixième des répondants», selon le sondage présenté par Kawtar Benabdelaziz.
Selon cette dernière, 29% de l’échantillon interrogé ont déclaré que la voiture électrique est écologique et qu’ils pourraient être intéressés par la voiture électrique si seulement ses coûts d’achat et d’entretien étaient plus économiques. Il est bien évident que ce ne sont là que les premiers résultats d’un sondage qui mériterait d’être dupliqué sur l’ensemble du territoire national où le parc automobile est estimé à 1 million de camions et 2,5 millions de véhicules de tourisme. Ce nombre connaît une croissance annuelle de 6%.
Le secteur consomme 5,6 millions de tonnes, soit 45% des produits pétroliers importés au Maroc, et émet 14 millions de tonnes équivalent CO2 (15% des émissions totales des gaz à effet de serre. Le coût de la pollution de l’air est de 10 milliards dirhams, rappelle l’Iresen. «La batterie, la recharge et le coût d’acquisition d’une voiture» sont les principaux défis identifiés par l’Iresen dont la feuille de route s’articule autour de l’intégration de la mobilité électrique au réseau, l’accompagnement à la transition vers la mobilité électrique, le couplage des énergies renouvelables à la mobilité électrique et le développement des technologies de stockage. Le projet «Green Miles», initié en 2017 par l’Iresen, Schneider Electric et Autoroutes du Maroc, a permis l’installation des premières bornes pour la recharge des véhicules électriques sur les aires de repos autoroutiers Tanger-Agadir. L’opération porte sur 37 bornes, avec 74 points de recharge de différentes puissances le long de 800 kilomètres. 

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