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Le Prix «Terre de femmes» récompense l’engagement écologique

La femme est plus soucieuse de l’environnement et des générations futures. C’est un constat que la Fondation Yves Rocher a souhaité mettre en avant en créant le Prix «Terre de femmes» qui fête cette année son dixième anniversaire au Maroc.

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Ces héroïnes vertes sont sélectionnées par un jury composé de nombreux experts de la protection de l’environnement et du leadership féminin qui a choisi de décerner le prix 2019 à trois femmes qui œuvrent dans le cadre de projets respectueux de la nature et créateurs de valeur ajoutée. «Partager, échanger, avancer. C’est essentiel dans un monde pour lequel nous avons à trouver des solutions concrètes, de façon urgente pour pouvoir sauver la planète», indique le président de la fondation qui a annoncé à l’occasion que les lauréates marocaines vont désormais intégrer le réseau mondial Terre de femmes. Un vœu exprimé également par Antoine Robert du Boislouveau, DG de Yves Rocher, qui a indiqué que cette ouverture sur le monde permettra d’enrichir les expériences 
de ces femmes et de les aider à développer leurs projets. 
En 2018, ce sont donc trois nouvelles femmes qui vont rejoindre la communauté féminine et engagée «Terre de femmes». Il s’agit de Nawal Ibn El Fadil couronnée du premier prix pour son action de culture hors sol. À travers son association, Nawal agit pour permettre à des femmes excessivement pauvres d’accéder à l’emploi. Elle a aussi développé des projets de gestion des espaces et de création de jardins potagers grâce à la récupération et au traitement des eaux usées. Nawal représentera le Maroc lors du prix international à Paris le 4 avril prochain.
Le deuxième prix a été attribué à Malika Mouilek pour son projet d’agriculture bio et saine pour la préservation du sol. Ses ambitions sont la création d’un jardin botanique pour offrir plus d’emplois aux femmes de son village. Le troisième prix est revenu à Myriam Idrissi qui a créé Jnane Nahla, un havre de paix pour les abeilles. Elle œuvre, aux côtés des femmes, pour les former à avoir leur propre ruche et garantir une biodiversité des oasis.
Sur le choix du jury, Katima Alaoui, présidente du Jury 2018 et directrice générale de la Fondation Mohammed VI pour la recherche et la sauvegarde de l’arganier, a affirmé que toutes les femmes rencontrées lors de cette aventure sont de vrais exemples d’engagement et de persévérance. «Nous avons eu la chance de recevoir plusieurs femmes engagées qui portent de très beaux projets et nous aurions voulu les honorer toutes», a-t-elle indiqué à l’occasion.  

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