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Le Programme des Nations unies pour le développement appuie la Stratégie nationale de lutte contre la corruption

Le Programme des Nations unies pour le développement appuie les efforts du Royaume visant à renforcer la gouvernance et la moralisation de la vie publique. C’est dans ce cadre que s’inscrit la réunion mardi du comité de pilotage des projets d'appui à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et à l'amélioration de l'accueil des usagers dans les services publics.

Le Programme des Nations unies pour le développement appuie la Stratégie nationale de lutte contre la corruption
Le PNUD a salué les efforts consentis par le ministère dans le cadre du projet dédié à l'amélioration de l'accueil des usagers dans les services publics.

Le comité de pilotage des projets d'appui à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et à l'amélioration de l'accueil des usagers dans les services publics a tenu, mardi à Rabat, une réunion consacrée à l'examen de l'état d'avancement des travaux de ces deux programmes, fruit d’un partenariat entre le gouvernement et le PNUD.
Présidée par le ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la fonction publique, Mohamed Ben Abdelkader, et la représentante permanente par intérim du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Maroc, Martine Therer, cette réunion a été l'occasion d'examiner les perspectives à même d'améliorer ces projets à travers la mise en place d'un plan d'action au titre de l'année 2019. «Cette réunion se veut l'opportunité de discuter des progrès importants accomplis à travers la mise en œuvre de ces deux programmes», a déclaré à la presse Mme Therer.
S’agissant du projet d'appui à la mise en œuvre de cette stratégie, qui s'étale sur la période 2017-2021, visant à accompagner et à appuyer financièrement et techniquement le gouvernement marocain, la responsable onusienne s'est félicitée des progrès accomplis par le Royaume en la matière, mettant en avant l'indice de perception de la corruption de Transparency International qui place le Maroc parmi les 10 premiers pays ayant réalisé une bonne performance en 2018. «Selon cet indice publié en janvier 2019, le Maroc est passé de la 90e place en 2016 à la 73e place en 2018», a-t-elle souligné, qualifiant ce classement de «progrès significatif».
Mme Therer a également salué les efforts consentis par le ministère dans le cadre du projet dédié à l'amélioration de l'accueil des usagers dans les services publics, à travers la mise en place d'un site modèle au consulat du Royaume à Algésiras, à l'horizon de sa généralisation sur l'ensemble des espaces d'accueil au Maroc, et l'expérience menée au niveau du sixième arrondissement de Yacoub El Mansour à Rabat. M. Ben Abdelkader a, de son côté, affirmé que son département a mis en place, en partenariat avec le PNUD, une vision unifiée et commune pour la mise en œuvre du programme d'amélioration de l’accueil des usagers dans les services publics, à travers l’élaboration d’un système d’accueil «Idarati», qui vise à créer une charte d’accueil, un cadre référentiel pour l’amélioration des espaces d’accueil et un guide méthodologique. Concernant les perspectives et plans d'action au titre de l'année 2019, le ministre a mis en avant la mise en place d'un guichet unique commun des services administratifs au niveau d'une région pilote (Fès-Meknès) en adoptant une démarche progressive à même de démontrer l'efficacité de la démarche dans l'amélioration de la qualité de l'accès aux services publics. Il a, dans ce sens, exprimé la volonté du ministère à augmenter la cadence et le rythme de mise en œuvre de ce programme en regroupant plusieurs services dans un guichet commun. 


Deuxième réunion de la Commission nationale de lutte contre la corruption

La lutte contre la corruption est «un chantier national collectif qui ne concerne pas uniquement le gouvernement ou une institution officielle particulière», a estimé, vendredi dernier à Rabat, le Chef de gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, relevant que le succès de cette entreprise est tributaire des efforts concertés de tout un chacun. Dès le début, le gouvernement a tenu «à conférer un caractère national à la Commission nationale de lutte contre la corruption au lieu d'en faire uniquement une commission étatique ou officielle», a expliqué M. El Othmani, qui s'exprimait à l'ouverture de la deuxième réunion de cette commission, notant que la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption ne dépend pas seulement des autorités officielles. Le Chef du gouvernement a insisté sur l'importance de l'apport des institutions constitutionnelles, des acteurs économiques et sociaux, de la société civile et des différents moyens d'encadrement éducatif, culturel et médiatique, outre l'engagement conscient et responsable des citoyens et citoyennes.
Pour aller de l'avant en matière de lutte contre la corruption et donner une plus grande impulsion à la stratégie nationale et à l'action de la Commission, M. El Othmani a précisé qu'il est important d'améliorer la gouvernance de la mise en place et du suivi de cette stratégie et d’œuvrer pour des niveaux plus élevés d'engagement et de convergence dans le cadre des programmes. Il est également question d'accélérer la mise en œuvre des chantiers programmés, de lancer d'autres à plus fort impact et au succès plus rapide, aux côtés de nouveaux chantiers qualitatifs tels que l'obligation des procédures et la publication de la Charte des services publics. M. El Othmani a, dans ce sens, mis l'accent sur le renforcement de la digitalisation eu égard à son rôle dans la consolidation de la transparence et la lutte contre la corruption.

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