Le projet du Palais des congrès de Casablanca réactivé

Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? L’Agence régionale d’exécution des projets (Arep), bras armé de la région de Casablanca-Settat, réactive le projet d’un Palais des congrès pour la région. L’Arep planche en effet sur le recrutement d’un expert qui sera chargé de l’étude de faisabilité de ce projet évoqué depuis plus d’une décennie et inscrit dans le programme de développement régional présenté et voté lors de la session de mars 2017.
Selon l’Agence, le nouveau palais des congrès proposé servirait de générateur économique pour la communauté locale et régionale, en y organisant des congrès, des conventions, des salons professionnels, des expositions grand public, des réunions et d’autres événements à caractère national et international. «Un objectif important derrière une telle infrastructure serait, certes, d’accueillir des manifestations internationales qui ne peuvent actuellement être accueillies à Casablanca, faute d’installations convenables.
 Le but aussi étant de renforcer l’attractivité de la ville comme destination capable de rivaliser avec les destinations historiques sur les produits MICE : Meeting, Incentive, Conférence et Exhibition», souligne le top management de l’Arep dans un appel d’offres fraîchement publié.
À travers cette étude, la région de Casablanca-Settat et son Agence régionale d’exécution des projets souhaitent déterminer le potentiel du marché et la viabilité du développement d’une activité de congrès dans la ville de Casablanca. «La faisabilité d’un palais des congrès dépend de nombreux facteurs, y compris une analyse de la demande actuelle et future et une mesure d’attractivité de la destination Casablanca», indique l’Arep. Ainsi, cette étude a pour objectif de déterminer les meilleures conditions techniques, économiques, financières, institutionnelles et organisationnelles pour la réalisation du projet.
Outre le choix du site approprié, l’étude devra proposer une consistance physique du futur Palais des congrès «qui doit s’intégrer parfaitement dans l’offre régionale en termes d’infrastructures d’accueil, y compris celles en cours de réalisation et de transformation». Elle permettra, en outre, d’étudier le mode d’organisation, de gestion et de fonctionnement optimal du projet ainsi que les montages financiers et juridiques. L’expert sélectionné sera également chargé de la mise en place du projet en partenariat public-privé. À noter que le coût de cette étude est estimé à 3 millions de DH. L’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres est prévue le 26 septembre 2019.