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Le projet de reconversion du port de Kénitra en bassin de plaisance enclenché

L’Agence nationale des ports (ANP) planche sur la reconversion du port de Kénitra en bassin de plaisance. Elle doit commanditer le 30 mai l’étude de ce projet. Ce dernier permettra d’insuffler une nouvelle dynamique économique dans la ville à travers l’émergence d’une offre touristique et le développement du résidentiel de luxe.

Le port de Kénitra changera de vocation. L’actuelle plateforme sera reconvertie en bassin de plaisance avec une requalification de ses différents quais. L’Agence nationale des ports (ANP) doit commanditer le 30 mai l’étude de ce projet.
«Dans une perspective d’entreprendre la requalification et la reconversion du port de Kénitra et d’en faire émerger une nouvelle dynamique en cohérence avec les potentialités à la fois culturelles, économiques et touristiques du site et de son voisinage immédiat, l’ANP projette la réalisation d’un bassin de plaisance et la réhabilitation des quais existants», indique le régulateur portuaire. L’aménagement du bassin de plaisance permettra, selon l’Agence, d’offrir aux plaisanciers une expérience «unique» de navigation fluviale. Il devra en outre constituer à terme un driver et un avantage compétitif pour l’ensemble des composantes du projet de reconversion du port dont le résidentiel de luxe et les activités commerciales et hôtelières. «La réalisation de ce projet offrira au port une meilleure ouverture sur la ville et permettra de tirer bénéfice de son implantation pour asseoir son développement», fait valoir l’Agence. Rappelons que l’État est en train d’aménager un nouveau port dans la ville, Kénitra Atlantique. L’infrastructure portuaire (8 milliards de dirhams d’investissement à terme) sera réalisée en deux phases. La première consiste en l’aménagement d’une digue principale d’une longueur de 2.660 mètres linéaires (ml) et d’une autre, secondaire, d’une longueur de 765 ml. À cela s’ajoutent deux quais : le premier pour le trafic voiturier, réservé à l’accompagnement de l’installation de l’usine du groupe PSA Peugeot-Citroën, d’une longueur de 240 ml et le second pour les céréales d’une longueur de 250 ml. Coût de cette phase : 5 milliards de dirhams. Un investissement à financer par le Budget général de l’État. Quant à la seconde phase, elle comprendra trois quais pour les minerais avec un linéaire de 260 m chacun. Elle abritera également un poste pour les hydrocarbures raffinés et plusieurs cavaliers de protection qui peuvent être transformés en quais de profondeurs variables selon les besoins futurs en trafic. Sa réalisation nécessitera 3 milliards de dirhams 

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