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Des projets d’envergure qui font de la ville la capitale de la Méditerranée

L’année 2018 sera inscrite dans les annales de l’histoire de la ville de Tanger comme celle des grandes réalisations, qui ont donné un élan qualitatif au rayonnement national et international de la ville du Détroit.

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Grâce à des infrastructures obéissant aux normes internationales et à des projets structurants visant le réaménagement territorial, la ville de Tanger s’est désormais positionnée en tant que capitale de la Méditerranée. Ainsi, la Médina de Tanger s’est rouverte sur la Méditerranée après l’inauguration de la première tranche de Tanja Marina Bay, une marina et un port de plaisance réalisés selon une vision qui respecte l’histoire de l’ancienne Médina. Situé au sud du détroit de Gibraltar, le port de plaisance est de nature à donner une nouvelle vie au port Tanger ville, tout en confortant le caractère touristique de la ville à travers la promotion du tourisme de croisière, et la consolidation de la place du port en tant que porte d’entrée des touristes souhaitant découvrir les secrets de la cité du Boughaz. 
Tanja Marina Bay, dont la première tranche a été inaugurée par S.M. le Roi Mohammed VI en juin dernier, avait mobilisé un investissement de près de 635 millions de DH, ce qui lui a permis de disposer d’une infrastructure capable d’accueillir les mordus des sorties maritimes, grâce aux 800 anneaux pour les yachts de 7 à 90 mètres, et dont la seconde phase prévoit 600 anneaux additionnels. 
Cette structure touristique colossale n’aurait pu voir le jour sans la construction d’un nouveau port de pêche pour un budget de 1,189 milliards de DH, qui constitue désormais le cadre de travail des professionnels de la pêche maritime, et qui permettra de développer ce secteur dans l’ensemble de la région. Le port de pêche est doté de structures de protection et de prévention le long de 1.167 mètres, de 2.537 mètres de quai, de 11 hectares de bassins et de 12 ha de terre-plein. Il dispose aussi des infrastructures nécessaires pour son bon fonctionnement, à savoir des salles de fabrication de glace, des entrepôts frigorifiques, des dépôts de maintenance de bateaux, des espaces pour les professionnels de la pêche côtière et artisanale, une salle d’étalage des produits, un atelier de construction des bateaux et des bureaux administratifs. 

Ces deux projets de nouvelle génération reflètent la volonté de renforcer le positionnement de la ville comme destination privilégiée des croisiéristes à l’échelle internationale, et plus particulièrement dans le bassin méditerranéen. Ces projets ont, en effet, contribué à l’accroissement de l’activité touristique annuelle de plus de 10%, tant au niveau des nuitées qu’au niveau du nombre d’arrivées des touristes nationaux et internationaux. 
Au niveau de l’aménagement du territoire, l’année 2018 a été marquée par l’inauguration, dans le cadre du programme Tanger Métropole, de deux nouveaux tunnels permettant de fluidifier le trafic dans les principales artères de la ville. Des projets auxquels s’ajoutent le réaménagement des espaces verts et l’ouverture de centres socioculturels au profit des catégories les plus vulnérables de la société. 
L’inauguration de la Ligne à grande vitesse, Al Boraq, constitue un tournant dans l’histoire de la ville de Tanger. Ce projet phare, qui vient embellir une gare offrant un espace de vie hors pair, est le joyau de technologie d’un réseau de transport multi-modal regroupant autoroutes, lignes ferroviaires et 
aéroports. 
Sur le plan économique, la ville du détroit a consacré sa place de deuxième pôle économique du Royaume, attirant de plus en plus d’investissements directs étrangers dans une palette de nouveaux métiers du Maroc, notamment ceux de l’automobile, de l’aéronautique et des énergies renouvelables. 
En moins d’une décennie, et grâce à ses multiples projets d’infrastructures, notamment le port de Tanger-Med et ses zones d’activités, Tanger a pu s’imposer comme un pôle renforçant la compétitivité du Maroc au niveau international, et un modèle de développement et d’aménagement territorial tous 
azimuts. 
Le complexe portuaire Tanger-Med, fort de ces trois ports et de ses connexions maritimes avec 186 ports dans plus de 80 pays, a porté le classement du Maroc dans l’Indice de connectivité des transports maritimes à la 16e place, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement. 
Cette structure d’envergure a également conforté sa propre place en tant que premier port en Afrique et première plateforme d’exportation du Maroc. À cet égard, les statistiques de performance laissent entrevoir des réalisations dépassant celles de 2017, soit le traitement de plus de 50 millions de tonnes de marchandise, de 3,3 millions de conteneurs de 40 pieds et l’exportation de produits marocains d’une valeur de plus de 88 milliards de DH. 
Pour ce qui est des zones d’activités de l’Agence spéciale Tanger Méditerranée, qui s’étalent sur 1.600 ha, elles devront accueillir plus de 800 entreprises opérant dans divers secteurs d’activité, permettant ainsi au Maroc de s’engager fermement dans les métiers de la nouvelle ère, comme l’industrie automobile ou encore les turbines éoliennes. À la faveur de ces projets structurants, la ville de Tanger poursuit sa marche irréversible vers son avenir radieux, confortant de plus en plus sa position de cité phare de la Méditerranée, fièrement enracinée dans ses profondeurs marocaines et africaines et attachée à son patrimoine, les yeux rivés sur son avenir prometteur. 


Hicham El Moussaoui (MAP)

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