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Chez Glovo, l’investissement publicitaire dans les mass-media est un réel fer de lance. À son démarrage, la plateforme avait initié une campagne publicitaire sur le web, l’affichage urbain, la radio et la télé. «Quand on entend Glovo à la radio, quand on la voit à la télé ou en affichage urbain, c’est qu’il y a une présence physique de la plateforme. Cela dit, nous sommes toujours en mode investissement et la profitabilité est un projet sur lequel nous travaillons d’arrache-pied, car il s’agit d’abord de pérenniser le business et de maintenir la qualité du service», affirme karim Debbar. Cette vision stratégique, voulant d’abord crédibiliser les services de la plateforme et les démocratiser, se traduit à travers les budgets injectés directement en publicité digitale et qui se situent entre 30 et 40% du chiffre d’affaires global de la filiale marocaine. «C’est plus rentable avec un retour sur investissement plus rapide», souligne le DG, qui a su, à sa manière, faire du «act local, think global» pour faire coller Glovo le plus possible au contexte marocain. Karim Debbar, né en 1990, connait bien le marché digital marocain pour avoir travaillé au sein de multinationales basées dans le Royaume, comme Google et Uber.
26 pays et 240 villes de présence
Fondée en janvier 2015 par Oscar Pierre et Sacha Michaud, Glovo est une application mobile qui permet d’acheter, de récupérer et de se faire livrer n’importe quel produit dans une ville en moins d’une heure. La startup a pu compter sur des investissements de capital-risque pour financer sa croissance. Elle a levé plus de 475 millions d’euros depuis sa naissance.
En couvrant une ville, tous les 4 jours en moyenne en 2018, Glovo, actif dans 26 pays et 240 villes, se présente comme l’acteur de la livraison à la demande le plus en croissance de l’Amérique latine et de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). À ce jour, la plateforme emploie plus d’un millier de personnes, compte au moins 1 million d’utilisateurs et s’appuie sur plus de 5.600 partenaires.
Les vieux boxes recyclés en trousses et cartables
Les vieux boxes Glovo ne finiront pas dans la nature. Une ONG locale se chargera de les recycler en cartables et trousses pour les enfants. Le contrat avec Glovo est signé. «Au Maroc, nous nous sommes engagés à fixer un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, couvrant l’ensemble de notre chaîne de valeur, de l’approvisionnement à la vente». Dans les mois à venir, l’entreprise procédera à l’identification de projets innovants et d’initiatives de développement durable en collaboration avec ses partenaires, ses coursiers et ses utilisateurs afin de concrétiser ses ambitions écologiques. «Nos priorités comprennent, entre autres, le passage aux véhicules à énergie renouvelable et sans carbone, l’amélioration de la gestion des déchets d’emballage (les sacs réutilisables) et le recyclage non seulement des boxes Glovo, mais aussi des déchets de nos bureaux», nous confie le patron.
