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Ce qu’il faut retenir de la 32e édition au pays des Pharaons

Le rideau est tombé vendredi soir sur la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations, avec la victoire finale de l’Algérie sur le Sénégal (1-0). Une édition qui restera gravée dans les mémoires, tant par les nouveautés qu’elle a connues, que par ses surprises – bonnes ou mauvaises. Retour sur un tournoi qui n’a laissé personne indifférent.

Ce qu’il faut retenir de la 32e édition au pays des Pharaons
La 33e édition de la CAN se déroulera en 2021 au Cameroun. Ph. Saouri

Après quatre semaines, la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations a tiré sa révérence, vendredi soir, avec le sacre de l’Algérie, qui s’est imposée en finale face au Sénégal (1-0). À tout seigneur, tout honneur. Pour faire le bilan chiffré de cette édition de la CAN, quoi de mieux que de commencer par le champion ! Au bout de 29 ans d’attente, les Fennecs sont à nouveau sur le toit du continent. Et comme en 1990, l’Algérie a rendu une copie quasi parfaite lors du tournoi. D’abord, les coéquipiers de Riyad Mahrez affichent les meilleures statistiques offensives avec 13 buts marqués. Les hommes de Djamel Belmadi n’ont encaissé que deux buts tout le long du tournoi et les cages de Raïs Mbolhi, nommé meilleur gardien du tournoi, sont même restées inviolées lors de toutes les premières mi-temps de leurs matchs. Avec 3 passes décisives, Ismaïl Bennacer a terminé meilleur passeur aux côtés de l’Ivoirien Franck Kessié. Tandis que le titre de meilleur buteur est revenu au Nigérian Odion Ighalo, auteur de 5 réalisations.

Sur le plan global, la CAN 2019 a laissé beaucoup de monde sur sa faim. S’il est vrai que le total des buts inscrits de 102 réalisations est un record en soi, rapporté au nombre de matchs (52 au total), cela nous donne un ratio de 1,97 but par match environ. Pour y voir plus clair, le nombre total de tirs s’élève à 943 tentatives. Le manque de réussite est décidément un problème continental. Le niveau global n’a pas été au sommet non plus. Seul le Kenya par exemple a réussi à renverser la vapeur après avoir été mené au score. Le Cameroun avait réussi momentanément la même performance en huitième de finale, avant de se faire éliminer par le Nigeria. 37 des 102 buts ont été inscrits lors du premier quart d’heure de jeu, contre 20 seulement lors du dernier quart d’heure. Autant dire que la force mentale, couplée à l’éreintante chaleur égyptienne ont empêché les scénarios de folie à la fin des matchs. Malgré les gradins qui semblaient vides lors de la majorité des matchs, hormis ceux où jouaient les Égyptiens, il faut quand même signaler la présence d’un peu plus d’un million de spectateurs tout au long du tournoi. L’expérience d’une première CAN à 24 équipes a été riche en enseignements. La CAF a désormais le devoir de bâtir sur ces solides bases pour faire de la CAN un événement planétaire, comme ses homologues européen et sud-américain. 


La CAN en chiffres

• 52 matchs joués

• 39 matchs gagnés

• 13 matchs nuls

• 102 buts marqués

• 943 tirs

• 218 parades

• 8 penalties

• 174 cartons jaunes

• 5 cartons rouges

• 1.083.311 spectateurs

Meilleurs passeurs : Franck Kessié (Côte d’Ivoire), Ismaël Bennacer (Algérie).

Meilleur gardien : Raïs Mbolhi (Algérie).

Meilleur joueur : Ismaël Bennacer (Algérie).

Meilleur buteur : Odion Ighalo (Nigeria).

Meilleur entraîneur : Djamel Belmadi (Algérie).

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