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Le Maroc constitue une exception et se démarque dans une région qui fait face à des défis majeurs, a estimé le journaliste-écrivain libanais Khaira-Allah Khaira-Allah. Dans un article d'opinion publié récemment par le quotidien koweïtien «Arraye» et intitulé «2018, année des solutions impossibles», le journaliste-écrivain libanais a indiqué que «le Maroc est un exemple rare d'un pays arabe qui se soucie encore de son peuple et qui figure parmi les points lumineux qui continuent de laisser profiler une lueur d'espoir pour un avenir meilleur» (...), considérant que 2018 aurait été l'une des années les plus catastrophiques dans l'histoire récente du monde arabe et aurait mis à nu la situation désastreuse en Irak, en Syrie, en Libye et au Yémen, où d'éventuelles solutions s'avèrent impossibles. Il a également fait état d'un certain déclin de la question palestinienne, qui demeure la cause de tout un peuple privé de ses droits les plus élémentaires et qui devra combattre désormais sur plusieurs fronts.
Par ailleurs, M. Khaira-Allah a noté que d'autres pays de la région font face à de grandes difficultés, à l'image de l'Algérie «dont le régime est incapable de se développer», relevant qu'un nouveau président devrait être élu dans ce pays en 2019, mais il s'avère que le processus démocratique est loin de suivre son cours normal sous un régime qui s'est montré incapable de construire une économie qui soit indépendante des cours du pétrole et du gaz. Et le journaliste-écrivain libanais de remarquer qu'«il n'est plus édifiant de l'inaction du régime algérien que son incapacité à répondre à l'initiative lancée par S.M. le Roi Mohammed VI afin de régler les questions en suspens entre les deux pays».
Cette situation, a-t-il enchaîné, dénote la profondeur de la crise dont souffre ce pays, d'une part, et de l'absence d'une véritable prise de conscience de ses questions intérieures et de celles qui intéressent le Maghreb, d'autre part. «Il est inconcevable d'imaginer une région arabe dans une posture meilleure en 2019, après l'aggravation de la situation en Syrie, en Irak, en Palestine et au Yémen, conjuguée à la politique américaine désorientée et à une détermination iranienne à venir à bout de son projet destructeur des sociétés arabes et qui consacre davantage le sectarisme», a-t-il écrit.
