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Rabat abrite un séminaire régional arabe de formation des formateurs

Un séminaire régional arabe de formation des formateurs en droit international humanitaire a été ouvert, lundi dernier à Rabat, avec la participation de plusieurs experts internationaux dans le domaine. Le Maroc accueille cette troisième session de formation de deux semaines après deux premières sessions organisées en 2018 à Beyrouth et Tunis.

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Plus de 50 participants, des parlementaires des professeurs universitaires, des magistrats, des militaires et des représentants d’institutions publiques appartenant à différents pays arabes (Tunisie, Libye, Arabie saoudite, Liban, Jordanie…) ont pris part hier à l’ouverture des travaux de la formation régionale des formateurs en droit international humanitaire qui se tient à Rabat du 14 au 26 janvier.
Organisé par le Comité international de la Croix-Rouge à Rabat en coordination avec la Ligue des États arabes, ce séminaire s’inscrit dans le sillage des deux sessions de formation organisées à Beyrouth et à Tunis en 2018. L’objectif est de préparer des instructeurs de droit international humanitaire (DIH) compétents, outillés et capables de promouvoir la branche du droit humanitaire dans leurs pays grâce aux connaissances qu’ils auront acquises. En effet, comme le souligne Pascal Mauchle, chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Rabat, l’action quotidienne de la délégation internationale de la Croix-Rouge au cœur des conflits armés à travers le monde avait permis aux responsables de ce comité de comprendre à quel point les États avaient besoin d’être équipés d’une bonne base légale au niveau national afin de les aider à remplir leurs obligations internationales, notamment en ce qui concerne les instruments du DIH qu’ils ont ratifiés.
«Les conflits armés qui ont frappé de nombreux pays durant les décennies passées, que ce soit en Afrique ou au Moyen-Orient, démontrent le besoin croissant de promouvoir et mettre en œuvre les règles et principes du DIH. Les conflits armés contemporains nous mettent face à des défis de taille relatifs à la diversité, la complexité et le développement nécessaire de la qualification classique des conflits internes ou internationaux vers de nouveaux types de qualifications. Ceci est bien entendu lié au développement rapide et à l’utilisation de nouvelles méthodes et de nouveaux moyens de faire la guerre», note M. Mauchle.
 Le même responsable rappelle ainsi que l’organisation de cette formation s’inscrit justement dans l’engagement pris par le Comité international de la Croix-Rouge pour soutenir les efforts déployés par les États parties aux Conventions de Genève et à leurs Protocoles additionnels pour diffuser le plus largement possible les connaissances du droit international humanitaire dans leurs pays, en temps de paix comme en temps de guerre. Farida Khamlichi, présidente de la Commission nationale du droit international humanitaire, s’est félicitée pour sa part de la tenue de cette troisième session de formation au Maroc. Un geste symbolique qui témoigne selon elle de la reconnaissance des efforts consentis par la Commission nationale pour la diffusion des principes du droit international humanitaire et pour la formation de spécialistes dans le même domaine, ce qui a permis de créer un groupe de formateurs compétents prêts à chapeauter des programmes de formation et encadrer des participants lors des prochaines sessions de formation prévues dans des pays arabes.
Il convient de rappeler que les lauréats de la présente session décrocheront, selon Mme Khamlichi, la qualité d’experts et de conférenciers, reconnus par le Comité international de la Croix-Rouge et la Ligue des États arabes du droit international humanitaire. Mais il faudra qu’ils passent avec succès l’examen qui sera organisé à la fin de cette session de formation. 

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