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Rabat, épicentre du golf mondial durant une semaine

Les parcours rouge et bleu du Royal Golf Dar Es Salam accueillent, du 22 au 28 avril, la 46e édition du Trophée Hassan II et la 25e édition de la Coupe Lalla Meryem de golf. Une semaine de golf unique au monde, durant laquelle seront présents à Rabat les meilleurs sportifs du circuit européen, chez les dames comme chez les messieurs.

Rabat, épicentre du golf mondial durant une semaine
Alexander Lévy et Jenny Haglund.

Avec près de 300 golfeurs et golfeuses présents à Rabat, les parcours rouge et bleu du Royal Golf Dar Es Salam reçoivent du 22 au 28 avril la fine fleur du golf mondial, avec la tenue du 46e Trophée Hassan II et de la 25e Coupe Lalla Meryem. Un rendez-vous à la fois unique et incontournable sur les circuits européens dames et messieurs. La semaine golfique survient, en outre, à un moment parfait sur le calendrier, puisqu’elle aura lieu une semaine après les Masters d’Augusta. Le retour de ce côté-ci de l’Atlantique est également très prisé pour plusieurs raisons. La principale étant le fait que le Maroc est le seul pays à accueillir deux compétitions majeures la même semaine, dans la même ville et dans le même club, le mythique Royal Golf Dar Es Salam.

Qui pour succéder à Alexander Lévy et Jenny Haglund ?
Chez les hommes, le défi est de taille pour succéder à Alexander Lévy dans le palmarès du tournoi. D’abord, parce que le Français, en grand admirateur du Maroc, revient défendre son titre. Ensuite, il faut prendre en compte le fait que le plateau est de plus en plus relevé chaque année, en raison du challenge que représente le parcours mythique de Dar Es Salam, revisité pour le retour du Trophée Hassan II il y a de cela trois éditions. Le tournoi représente ainsi une chance pour les plus aguerris de se mesurer sur un parcours où ont joué des icônes de ce sport, comme Seve Ballesteros, Nick Prince, Vijay Singh, Billy Casper… Les représentants du golf national seront bien évidemment présents et après avoir mentalement cassé la barrière du cut, cette année il s’agira d’aller un peu plus loin dans la compétition.
Chez les dames, la Coupe Lalla Meryem est avant tout une véritable mine de talents. En effet, sur les six dernières éditions, la victoire est revenue à une seule reprise à une golfeuse aguerrie de la trempe de Gwladys Nocera. Comme un signe du destin, la Française avait d’ailleurs annoncé sa retraite professionnelle à Dar Es Salam en 2018, à chaudes larmes. La succession de la tenante du titre Jenny Haglund est donc bien lancée. Le Maroc sera représenté par l’incontournable championne nationale Maha Haddioui, qui force l’admiration en se maintenant à un très haut niveau chaque saison. Elle sera accompagnée par Lina Belmati et Intissar Rich, toutes deux avec le statut d’amateur. 

Dar Es Salam, étape importante dans le combat pour la parité dans le golf

Alors que le monde entier parle et fait campagne, à juste titre, pour la parité entre hommes et femmes, l’Association du Trophée Hassan II a réussi depuis plusieurs années à rendre ce débat incontournable en organisant deux tournois majeurs du circuit européen, la même semaine, dans la même ville. Pour Me Mustapha Zine, vice-président délégué de l’ATH, le golf «a besoin de beaucoup de fonds pour continuer de se développer et donc de sponsors. Malheureusement, les sponsors visent surtout la compétition des hommes. Dans les télévisions spécialisées étrangères, il y a très peu d’heures de diffusion consacrées aux femmes, parce que le golf pratiqué par les hommes rapporte plus d’argent.» Dans cette lutte pour plus d’égalité, le Maroc se distingue en réunissant tout ce beau monde, avec l’espoir que les contrats de sponsoring pour les compétitions de femmes atteignent de nouveaux sommets.

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