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Le Raja a 22 jours pour régler son différend avec le dossier Asamoah

Condamné à verser 150.000 dollars à l’équipe ghanéenne de Medeama, suite à la résiliation en décembre 2015 du contrat de l’attaquant Nathaniel Asamoah, le Raja de Casablanca est menacé de perdre 6 points en Botola D1 le 22 mars prochain. Le club a décidé de convoquer sa commission juridique et ses adhérents avocats afin de régler ce différend et plusieurs autres, tout en précisant que l’affaire a connu un tournant important sous le mandat de l’ancien président Mohamed Boudrika.

Le Raja a 22 jours pour régler son  différend avec le dossier Asamoah

Le feuilleton des conflits avec les anciens joueurs connait un nouvel épisode cette semaine au Raja de Casablanca. Après Khalid El Korbi, Ahmed Zaki, ou plus récemment Christian Osaguona, le club a ouvert – bien malgré lui - le dossier du Ghanéen Nathaniel Asamoah, l’attaquant qui avait évolué sous les ordres du coach néerlandais Ruud Krol en 2015. Le club a publié un communiqué sur sa page Facebook officielle, retraçant les principales dates du conflit et rappelant le rôle joué par l’ancien président Mohamed Boudrika. À la date du 22 mars prochain, le total de points du Raja en Botola D1 pourrait être réduit de 6 points, si le montant de 150.000 dollars n’est pas versé à la formation ghanéenne du Sporting Club de Medeama. Face à cette situation, le RCA a décidé de convoquer sa commission juridique, tout en s’armant de l’expertise des avocats qui figurent parmi les adhérents du club, afin de sortir son épingle du jeu avec le minimum de dégâts. Recruté le 26 août 2015 dans le cadre d’un contrat liant le Raja, le joueur et le club Medeama (Ghana), Asamoah a vu son contrat résilié le 17 décembre 2015 moyennant une indemnité de 381.100 DH. Sauf qu’au lieu de compenser Medeama, club également engagé par le contrat, l’ancien président des Verts, Mohamed Boudrika, a préféré négocier avec un intermédiaire ghanéen du nom de Yao M’bonsah, pour éviter de payer la facture de transfert de 150.000 dollars au club ghanéen. Le 8 mai 2017, la FIFA a définitivement tranché en faveur de Medeama, rejetant l’intervention dudit intermédiaire. Le président Mohamed Boudrika est ainsi pointé du doigt par l’actuel bureau, pour avoir laissé traîner l’affaire et pour avoir opté pour une voie sans issue, au lieu de régler le problème à la source. Il a donc été donné en pâture aux supporters, qui ont tiré à boulets rouges sur l’ancien patron du Raja. 

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