Le Raja perd deux points face au Rapide Oued Zem

Pour le compte de la mise à jour de la septième journée de la Botola D1, le Raja de Casablanca se déplaçait sur la pelouse du Rapide Oued Zem dimanche après midi, en quête de sa quatrième victoire de la saison. Ces deux formations ont opté pour un changement radical au niveau technique, avec l’arrivée de deux nouveaux coachs il y a un mois : Jamal Sellami pour les Verts et le Tunisien Mounir Chebil pour les bleus et blancs.

Les locaux ont entamé la rencontre avec leur Onze titulaire habituel, contrairement aux visiteurs qui ont opéré un changement radical, alignant une équipe composée de remplaçants et de joueurs de l’équipe Espoirs, exception faite de la ligne d’attaque qui enregistrait la présence de Ben Malango et de Soufiane Rahimi. Ce duo s’est d’ailleurs mis en évidence dès la première période, en plus d’Anas Jabroune. Le trident d’attaque du Raja a touché la transversale du gardien du RCOZ Mohamed Akid à 3 reprises avant la mi-temps et aurait pu plier la rencontre dès la première période.

Après le passage aux vestiaires, le rythme de la rencontre allait baisser, avec une équipe du Rapide préférant se recroqueviller en défense et une équipe rajaouie qui a procédé au changement de son élément le plus remuant, Soufiane Rahimi, remplacé par Zakaria El Ouardi. La rencontre s’est finalement soldée par un score de 0-0 qui paraît arranger les affaires des deux camps. Les jeunes éléments qui ont joui de la confiance de Sellami dimanche (El Maâti Tamayazou, Abdelilah Madkour, Mohamed Zrida…) ont bien rempli leur part de contrat, s’imposant ainsi comme de probables doublures lors des prochaines rencontres.

En conférence d’après-match, les coachs des deux équipes ont confié que le résultat de dimanche était, somme toute, satisfaisant. Le Tunisien Mounir Chebil a assuré qu’un nul face à une grande équipe comme le Raja ne pouvait qu’être considéré comme positif. Jamal Sellami, lui, a tenu à féliciter les jeunes joueurs qui ont bien remplacé leurs aînés, tout en estimant que le nul était acceptable, bien que le Raja méritait plus qu’un point.