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Le Raja prend un maigre avantage sur Hilal Al-Qods

Le Raja Casablanca s’est contenté d’une victoire minime (1-0) face au Hilal Al-Qods, en 16e de finale aller de la Coupe Mohammed VI des clubs champions. La rencontre, qui s’est disputée sur la pelouse du Complexe Mohammed V, était à sens unique, mais la précipitation et l’égoïsme des attaquants des Verts ont généré beaucoup de frustration parmi les supporters.

Le Raja prend un maigre avantage sur Hilal Al-Qods
Tout reste à jouer pour les coéquipiers de Mouhcine Moutouali, le 3 octobre prochain dans la capitale palestinienne. Ph. Seddik

Le doute et la frustration générés par le résultat contrastaient avec la ferveur et l’accueil réservés aux Palestiniens dans les gradins. Ce sont là les grandes lignes du match qui a opposé le Raja de Casablanca au Hilal Al-Qods, lundi en 16e de finale de la Coupe Mohammed VI des clubs champions. Dans un Complexe Mohammed V quasiment au complet, les Verts se sont contentés du minimum (1-0) face aux champions de Palestine, lors d’un match à sens unique, où les occasions gâchées ont coulé à flots.
Alignant une équipe largement remaniée et des associations de noms complètement inédites, Patrice Carteron a été vivement critiqué par les supporters rajaouis. C’est ainsi que l’on a vu pour la première fois «Big Ben» Malango au centre de l’attaque, épaulé par le capitaine Moutouali et le jeune Hicham Islah. Tandis que dans l’entrejeu, le duo Omar El Arjoune et Fabrice Ngoma étaient chargés de la récupération et la relance, aidés dans leur besogne par le jeune Mohamed Azrida, l’une des seules satisfactions lundi soir. Alors qu’en défense, le retour d’Achchakir aux côtés du malheureux Ilias Haddad (sorti sur blessure) était une assurance incontournable face à une équipe rudement organisée.
Tout s’est joué dans le premier quart d’heure, lorsque Ngoma obtient un pénalty après 10 minutes de jeu. Moutouali se charge de transformer la sentence et les supporters ont pensé que la ruée vers les buts de Rami Hamada ne faisait que commencer. Il est vrai que ruée, il y a bien eu, mais l’application dans le dernier ou l’avant-dernier geste a tristement manqué. En seconde période, Carteron décide de rebattre ses cartes, en lançant Benhalib puis Nanah. Là encore, l’animation offensive a connu une nette amélioration, mais toujours avec le même résultat. Benhalib a même été copieusement sifflé par une certaine frange du public, alors que le côté gauche était complètement inerte avant l’entrée en jeu de l’ancien buteur de la CAF. Au final, la rencontre, qui a été marquée par le fairplay des 22 acteurs, a revêtu un aspect amical. 

Au Complexe Mohammed V, tout est bien ficelé, sauf l’organisation des zones médias

Derrière les belles fresques sur les gradins et le fairplay entre le Raja et le Hilal se cachait une organisation indigne d’une compétition de l’importance de la Coupe Mohammed VI des clubs champions. Au niveau du public, la gestion du flux par les services d’ordre et les représentants de la plateforme de vente des billets étaient irréprochables, hormis les sursauts causés par les nombreux pétards assourdissants. Mais au niveau de la presse, la gestion était chaotique : une zone mixte envahie par les supporters et où les journalistes étaient dérangés dans leur travail par les nombreuses sollicitations de «selfies». Ce n’est pas tout. La conférence de presse s’est déroulée dans une salle où le micro était inaudible. Lorsque l’équipe nationale y joue, la FRMF trouve la parade en installant une tente caïdale où sont tenus les points presse. Pour un match de la Coupe arabe, les solutions n’étaient donc pas au rendez-vous et le travail des journalistes, trop nombreux pour la petite salle, s’est fait dans des conditions déplorables. Indigne d’une enceinte mythique comme le Complexe Mohammed V.

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