Le doute et la frustration générés par le résultat contrastaient avec la ferveur et l’accueil réservés aux Palestiniens dans les gradins. Ce sont là les grandes lignes du match qui a opposé le Raja de Casablanca au Hilal Al-Qods, lundi en 16e de finale de la Coupe Mohammed VI des clubs champions. Dans un Complexe Mohammed V quasiment au complet, les Verts se sont contentés du minimum (1-0) face aux champions de Palestine, lors d’un match à sens unique, où les occasions gâchées ont coulé à flots.
Au Complexe Mohammed V, tout est bien ficelé, sauf l’organisation des zones médias
Derrière les belles fresques sur les gradins et le fairplay entre le Raja et le Hilal se cachait une organisation indigne d’une compétition de l’importance de la Coupe Mohammed VI des clubs champions. Au niveau du public, la gestion du flux par les services d’ordre et les représentants de la plateforme de vente des billets étaient irréprochables, hormis les sursauts causés par les nombreux pétards assourdissants. Mais au niveau de la presse, la gestion était chaotique : une zone mixte envahie par les supporters et où les journalistes étaient dérangés dans leur travail par les nombreuses sollicitations de «selfies». Ce n’est pas tout. La conférence de presse s’est déroulée dans une salle où le micro était inaudible. Lorsque l’équipe nationale y joue, la FRMF trouve la parade en installant une tente caïdale où sont tenus les points presse. Pour un match de la Coupe arabe, les solutions n’étaient donc pas au rendez-vous et le travail des journalistes, trop nombreux pour la petite salle, s’est fait dans des conditions déplorables. Indigne d’une enceinte mythique comme le Complexe Mohammed V.
