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La RAK, un levier de développement socioéconomique et environnemental

La Régie autonome intercommunale de distribution d’eau, d’électricité et d’assainissement liquide de la province de Kénitra (RAK) a réussi le pari d’accompagner les grands projets socioéconomiques d’une ville en pleine expansion démographique et qui s’apprête à devenir l’un des grands pôles économiques et technologiques du Royaume.

La RAK, un levier de développement socioéconomique et environnemental

Le dernier conseil d’administration (CA) de la RAK a été l’occasion de s’enquérir des projets réalisés et des actions menées en faveur de la capitale du Gharb, dont la population est estimée à 500.000 habitants, sans oublier les communes de Mehdia et de Moulay Bousselham. Tenu récemment au siège de la Régie, sous la présidence de Fouad M’hamdi, gouverneur de la province de Kénitra, en présence des élus locaux et de plusieurs responsables administratifs, le CA a été principalement consacré à la présentation des activités de la RAK au cours de l’année 2018, ainsi qu’à l’examen et à l’approbation de ses comptes au titre du même exercice. 
Au cours de cette réunion, Mustapha Zahri, directeur général par intérim de la RAK, a présenté aux membres du conseil d’administration un exposé exhaustif concernant les activités de ce département considéré comme le premier investisseur public dans le cadre du Plan de développement intégré et durable de la province de Kénitra pour la période 2015-2020. Les investissements au titre de l’année 2018 ont atteint un montant de 248,89 millions de DH, se répartissant par métier à raison de 50,82 millions de DH pour l’électricité, 33,97 millions de DH pour la distribution de l’eau potable, 156,24 millions de DH pour l’assainissement liquide, considéré comme un secteur budgétivore, et 7,86 millions de DH pour les métiers support. 
Le DG par intérim n’a pas manqué de révéler, à cet effet, que cet effort d’investissement a été consenti par la régie en vue de satisfaire les besoins de sa clientèle qui a progressé de 5%. Concernant le volet commercial et financier, la RAK a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 963,85 millions de DH et un résultat net de 128,36 millions de DH.
À l’issue de cette réunion, le conseil d’administration a arrêté les comptes de la RAK au titre de l’exercice 2018. Il a noté avec satisfaction le volume des investissements réalisés par la régie et les résultats techniques et financiers enregistrés au cours de cet exercice. Plusieurs membres ont mis en relief le rôle déterminant qui est dévolu à la RAK dans l’accomplissement de sa mission de service public et d’accompagnement du développement économique et social que connaissent les communes territoriales qui font partie de son périmètre d’intervention.

Il est à noter que les six premiers mois de l’année 2019 ont été marqués par le lancement et l’achèvement d’un grand nombre de projets structurants dans les trois métiers, dont les principaux objectifs s’articulent autour de la pérennisation de la sécurisation de l’alimentation en énergie électrique et en eau potable. Il est également question de l’amélioration des rendements des réseaux de distribution, de la qualité des services rendus aux citoyens, de la contribution à la dépollution de l’Oued Sebou et de la préservation de l’environnement. Ces grands projets structurants ont pour finalité d’accompagner et d’anticiper le développement socio-économique des collectivités territoriales faisant partie de la zone de desserte de la RAK.

Rappelons, par ailleurs, que l’un des événements phares en matière de développement durable qui caractérisera la fin de l’année 2019 est celui de l’achèvement des travaux et du démarrage de la station d’épuration des eaux usées (STEP) de Kénitra. Il s’agit d’une infrastructure de grande envergure dont les défenseurs de l’environnement peuvent s’enorgueillir. Un projet qui tient compte des normes environnementales et qui contribuera à réduire de manière significative la pollution dans le bassin de Sebou. Dotée d’un budget de 518 millions de DH, la STEP vise la réduction de la pollution à hauteur de 80% à l’horizon de 2030. Ce projet structurant, tant attendu par les habitants de la capitale du Gharb et de l’ensemble de la région, consiste en la suppression des rejets directs dans l’Oued Sebou, et ce, par l’interception des eaux usées de la ville de Kénitra et de Mehdia, ainsi que des rejets de la localité de Sidi Taïbi, en les acheminant vers la future station d’épuration afin d’y être traités. 

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