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La recette de Best Biscuits Maroc pour envahir les rayons

Best Biscuits Maroc aiguise son outil industriel afin de monter en puissance sur un marché hautement concurrentiel. La filiale du groupe Anouar Invest a enclenché en 2018 l’exécution d’un plan d’investissement de 300 millions de DH. A la clé, l’installation de nouvelles lignes de fabrication sur son site de Had Soualem pour s’attaquer à de nouveaux segments du marché et doubler sa capacité de production d’ici 2020. Les marchés africains sont également dans sa ligne de mire.

Le spécialiste marocain de la biscuiterie, Best Biscuits Maroc, met les petits plats dans les grands. La filiale du groupe Anouar Invest a enclenché un «ambitieux» projet d’extension des capacités industrielles de son site de Had Soualem en région casablancaise. Son objectif : élargir la gamme de ses recettes et grignoter de nouvelles parts de marché. La société avait décliné début 2018 un plan d’investissement de 300 millions de dirhams. Valeur aujourd’hui, 65% de cet investissement est réalisé avec la mise en service, en août dernier, de trois nouvelles lignes de production. La première est spécialisée dans les barres de chocolat et les deux autres dans de nouvelles recettes de biscuit. Le tout a permis la création de 250 emplois.
La troisième phase du plan d’investissement à boucler en 2020 comprendra de deux lignes de fabrication supplémentaires et générera 200 postes de travail. Avec les barres de chocolat, préparées à base de nougat et de caramel, Best Biscuits entend ainsi percer ce segment du marché largement investi par les produits importés. «Notre objectif est d’offrir un produit qui n’a rien à envier à la concurrence étrangère avec un pricing d’entrée abordable», déclare Rachid Allam, directeur général délégué de la société lors d’une visite d’usine, le 19 mars à Had Soualem. Pour séduire les gourmands, petits et grands, Best Biscuits a sorti l’artillerie lourde. L’entreprise a acquis, en effet, des machines hautement technologiques auprès de l’allemand Bosch. Entièrement automatisées, ces installations produisent 300 pièces par minute et dispose d’une capacité de 20 tonnes par jour. 
À côté de la grande bâtisse abritant les lignes de fabrication, une gigantesque plateforme logistique a été également aménagée. Celle-ci accueille quotidiennement des tonnes de matières premières dans des conditions techniques «hautement maîtrisées». Le cacao, par exemple, importé de différents pays à l’état brut, est valorisé en interne puis utilisé dans les différentes formules de biscuit. L’une des nouvelles lignes de production spécialisée dans une recette de biscuit assure une production de 30 tonnes par jour et peut monter à 1 million de biscuits en plein régime. «Je peux vous dire avec assurance qu’il s’agit de la plus grande au Maroc», fait valoir Allam. Sur un marché très concurrentiel, Best Biscuits a l’ambition d’offrir davantage de produits pour la grande masse. De 1 à 2 dirhams, les biscuits Excelo (marque ombrelle de l’entreprise) envahissent tous les commerces. Momo, Top Cookies, Genova, Biggy, Eyo’o, Choc’up, Petit Blé, Silvia, Mary Trini pour ne citer que ceux-là, sont tous produits Excelo. 
L’export ne laisse pas indifférente la société. Celle-ci explore actuellement de nouvelles opportunités en Afrique notamment en Mauritanie et en Côte d’Ivoire. Avec un volume allant jusqu’à 6 millions de biscuits vendus par jour, Best Biscuits propose un large assortiment de produits sur l’ensemble des segments de la biscuiterie : gaufrettes, génoises, biscuits et madeleines. L’entreprise revendique aujourd’hui 28,5% du marché. L’opérateur affirme lancer une innovation chaque mois. Le pôle biscuiterie est certifié par l’Afnor Iso 9001 et Iso 22000. Il détient également le label Halal de l’Institut marocain de normalisation (Imanor).
Rappelons que le pôle Biscuiterie d’Anouar Invest dispose de quatre sites de production : Best Biscuits Maroc et First Quality Food à Had Soualem, Cahimsa à Nador et Fapasa à Laâyoune. En tout, il emploie plus de 1.500 personnes. Pour optimiser ses coûts et se concentrer sur son cœur de métier, la société a externalisé pratiquement toute sa logistique et le transport.

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