Il y a deux types d’infrastructures : le premier est connu, ce sont les routes, les ponts et l’internet. Le deuxième type ce sont les infrastructures qu’on peut qualifier de soft qui sont le droit, l’enseignement et la gouvernance. Le pétrole et le gaz disparaîtront un jour, même la monnaie et les actifs changeront de nature. Seuls la science, le savoir et la technologie continueront à croître. La richesse matérielle d’un État est celle qui se trouve sur son sol dans la limite de ses frontières physiques et géographiques tandis que la richesse immatérielle n’a pas de frontières ! Comment l’Afrique peut-elle réduire son retard dans les technologies numériques ? Réductions d’impôts, neutralité des spectres et partage des infrastructures. Il faut assurer l’accès à la technologie et aux télécoms à tous et garantir le partage des infrastructures entre tous les opérateurs. Pas besoin que chaque opérateur construise un réseau à part. Une seule infrastructure de réseau suffit pour tous. C’est celui qui utilise qui paie. C’est ma proposition pour l’Afrique. Ce continent a également besoin d’accélérer la mise en place d’infrastructures et de plateformes numériques.
Les recommandations pour l’Afrique et le Moyen-Orient
LE MATIN
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27 Octobre 2019
À 14:43