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Mardi 19 Mars 2024
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Les recommandations de l’Apebi

Le Recommandation Paper de l’Apebi, dont la restitution a eu lieu mercredi à Rabat, insiste sur l’accélération des efforts de digitalisation des services publics pour la réussite des projets E-Gov. Il s’agit aussi de créer des mécanismes de financement innovants pour les startups.

Les recommandations de l’Apebi
L’adhésion du Maroc à l’alliance Smart Africa a pour objectif d’accroitre la participation du pays au développement socio-économique africain. Ph. Kartouch

Salle comble mercredi à Rabat pour la cérémonie de restitution du «Recommandation Paper» de l’Apebi, intitulé «Le Digital au cœur du Modèle de développement du Maroc». Celui-ci insiste sur l’importance d’accélérer les efforts de digitalisation des services publics pour garantir la réussite des projets e-Gov et renforcer la progicialisation dans les secteurs public et privé. La Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (Apebi) encourage aussi l’alphabétisation digitale et le positionnement du secteur du digital au cœur des problématiques de développement humain. «Le Recommandation Paper insiste sur le renforcement de l’offre de formation et le positionnement des technologies du digital comme une connaissance fondamentale dans le cursus scolaire et universitaire quelle que soit la filière. Il souligne aussi l’importance d’élaborer un cadre réglementaire et fiscal favorable au développement du digital dans les entreprises marocaines», déclare Hassan Bahej, président de la commission relations institutionnelles, stratégies publiques et E-administration chez l’Apebi.
Autre recommandation, la création de mécanismes de financement innovants pour le soutien des entreprises innovantes. 
Globalement, indique Youssef Alaoui, vice-président général de l’Apebi, le Recommandation Paper de la fédération est axé sur cinq principaux volets : mettre le digital au centre des écosystèmes de développement du pays, positionner le Maroc comme un producteur et un consommateur de nouvelles technologies, accompagner la souveraineté digitale du pays, positionner le Maroc comme une plateforme africaine de l’IT et du digital et accroitre l’attractivité économique et technologique du pays à travers une offre adaptée et évolutive.
Sur quels chantiers miser pour atteindre ces objectifs ?
Pour Mohcine Benachir, président de la Commission formation et employabilité de l’Apebi, six principaux chantiers sont à développer : positionner le digital comme prioritaire dans les politiques publiques et la vision gouvernementale ; accélérer la transformation digitale des institutions publiques, encourager l’innovation et la R&D, ainsi que renforcer le capital humain et l’attractivité du secteur. Il s’agit aussi de mettre à niveau les infrastructures nécessaires et créer un cadre de gouvernance efficient. 
Cette rencontre a été marquée par l’officialisation de l’adhésion du Maroc à l’Alliance Smart Africa. L’objectif est d’accroitre la participation du pays au développement socio-économique africain. Cette finalité pourra se concrétiser à travers quatre leviers : relever la compétitivité des startups africaines à travers les nouvelles technologies de l’information, encourager les partenaires et le partage de connaissances entre les startups africaines, faire évoluer l’économie des TIC et participer à l’économie du savoir mondial. Un trophée a été décerné au président de Smart Africa, pour les efforts déployés par l’alliance en faveur de la digitalisation du continent. 

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