Menu
Search
Samedi 20 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 20 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Culture

Rencontre littéraire et artistique en hommage à l’avocate et poétesse Samira Faraji

Rencontre littéraire et artistique en hommage à l’avocate et poétesse Samira Faraji

Un hommage solennel a été organisé récemment à Rabat en reconnaissance de la richesse de l’œuvre de l’avocate et poétesse Samira Faraji, qui a restitué à la poésie arabe classique ses lettres de noblesse. Cet hommage a été conjointement organisé par le Club Al Jirari de Rabat, le Centre académique pour la culture et les études du Maghreb, Moyen-Orient et Khalij de Fès, avec la participation d’hommes de lettres, de chercheurs et de critiques littéraires. Des témoignages ont été présentés par le penseur Abbas Al Jirari, l’historiographe du Royaume, Abdelhak El Merini, l’ex-ministre jordanien de la Culture, Salah Jirar, le président fondateur dudit Centre académique, Abdellah Bennesser Alaoui, en plus de lectures poétiques avec la participation des poètes Ahmed Moufdi de Fès, Sidi Oulad Amjad de Mauritanie et bien d’autres. Les intervenants ont été unanimes à saluer «l’art sublime et fort expressif» de la poétesse Samira Faraji qui allie avec aisance, éclat et éloquence «tradition et modernité» : l’avocate et artiste a contribué, soulignent-ils, à hisser la qasida marocaine contemporaine au rang de l’excellence en exprimant, avec des poèmes raffinés, les sensibilités émotionnelles avec leurs lots de soucis de la vie, de l’amour, de la liberté, des droits humains et de la nation. Ils ont insisté sur la beauté expressive de son œuvre riche de plusieurs recueils, dont «Lettres du feu et de l’eau», «Sarkhat Hareg» (Cri de l’émigré clandestin)» et «Mawawil As-Shajan» et «Lettre aux Nations unies» et d’autres créations de poésie classique et traditionnelle. Ils ont relevé que Samira Faraji, déjà reconnue comme «La femme de l’année à Fès» et qualifiée de «princesse de la poésie classique rimée», est l’une des rares artistes à avoir puisé dans des textes juridiques des thèmes expressifs pour défendre les causes justes de l’Homme, de la nation et du Sahara marocain.

Le penseur Abbes El Jirari a indiqué que l’œuvre lyrique de Samira Faraji a enrichi la modernité poétique arabe, soulignant que ses poèmes et ses qasidas ont revêtu le caractère de plaidoiries empreintes de la logique du jugement et son équité et d’arguments créatifs à connotations politiques et juridiques en s’intéressant aux  soucis de l’Homme et en caressant le rêve de concrétiser les valeurs de l’amitié, de la félicité et de la paix.

L’historiographe du Royaume, Abdelhak El Merini, a assuré que Samira Faraji est une poétesse talentueuse et géniale qui magnifie depuis son tendre âge la poésie verticale et qui occupe dûment et dignement une place de choix parmi les poètes classiques qui chantent l’amour, la vie et l’idylle de la patrie. Il a rappelé que Samira Faraji, native d’Oujda, est le porte-flambeau de mots expressifs, de rimes, de l’encre et de la plume, excellant dans la poésie arabe verticale, classique. Abdellah Bennesser Alaoui, président fondateur du Centre académique pour la culture et les études du Maghreb, Moyen-Orient et Khalij de Fès, a reconnu que les poèmes de Samira Faraji sont «éminents, sublimes, expressifs et concernent une floraison de sujets et de thèmes» aussi riches que variés qui chantent l’amour, la vie, la liberté et la justice. En rendant hommage à la poète Samira Faraji, a-t-il indiqué, le comité d’organisation de cette manifestation rend un hommage à tous les écrivains, poètes, artistes et créateurs marocains et arabes. La poésie de Samira Faraji, qui a dépassé les frontières maghrébines, a été adaptée à des chants arabes, dont une interprétation du poème «Wahdak» (Toi seul), par la chanteuse libanaise Ghada Choubir et une adaptation au chant andalou, mode Hijaz Al Mcharki, par le célèbre orchestre de musique andalouse de Abdelkrim Raïss, sous la direction du maître Mohammed Briouel. 

Lisez nos e-Papers