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Une rencontre au sommet le 18 avril pour relancer le crédit bancaire

Le crédit bancaire reste, jusqu’ici, pratiquement insensible à tous les efforts entrepris pour le dynamiser. Après avoir tenté de secouer ce marché en 2016 en provoquant une réunion au sommet et en adressant un mémorandum au gouvernement, Bank Al-Maghrib, le groupement professionnel des banques et la CGEM se donnent à nouveau rendez-vous le 18 avril, a annoncé le gouverneur de la Banque centrale mardi à Rabat. Les trois partenaires réussiront-ils cette fois-ci à faire réellement repartir le financement bancaire ? Tous les espoirs sont permis, car l’économie du pays a besoin d’un sérieux coup de fouet pour relancer l’investissement et l’emploi.

Une rencontre au sommet le 18 avril pour relancer le crédit bancaire

BAM, GPGM et CGEM au chevet du crédit bancaire Le crédit bancaire tarde à sortir de sa torpeur. Et ce, en dépit de toutes les initiatives entreprises pour le dynamiser, déplore Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib (BAM), mardi dernier, à l’occasion de la tenue à Rabat de la première réunion trimestrielle de l’année du Conseil de la banque. La croissance du crédit au secteur non financier a, en effet, ralenti à 3,1% en 2018, tiré vers le bas par les prêts aux entreprises privées qui ont nettement décéléré. Ce même rythme est attendu pour l’année en cours, selon les prévisions de BAM qui table, toutefois, sur une accélération à 4,4% en 2020. 
Une situation qui a contraint les trois partenaires que sont la Banque centrale, les banques et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) à se fixer, enfin, une date pour une réunion au sommet, afin de réactiver leur démarche concertée pour relancer le financement bancaire des entreprises. Ce sera donc le 18 avril prochain, a révélé Jouahri, qui avait évoqué une telle réunion en décembre dernier. À rappeler que cette démarche remonte à janvier 2016. Les trois parties s’étaient réunies dans le même dessein, ce qui avait donné lieu à l’élaboration d’un mémorandum adressé au gouvernement. Une démarche finalement sans grands effets, malgré la baisse des taux créditeurs.

 Réforme du régime de change : Jouahri veut sonder le marché
La réunion prévue le mois prochain entre le régulateur du secteur bancaire, le Groupement professionnel des Banques du Maroc et la CGEM sera également une occasion pour une première évaluation de la phase 1 de la réforme du régime de change et pour voir si les conditions sont là pour passer à la seconde. La Banque centrale a positivement évalué la première manche de cette réforme, avec la dissipation de toutes les craintes suscitées au début et fait remarquer que les règles de marché fonctionnent bien. Ainsi, relève Jouahri, les banques n’ont plus fait appel à BAM pour l’achat des devises depuis un an (20 mars 2018).
Toutefois, il dit vouloir être totalement convaincu que les opérateurs, notamment petits et moyens, essentiellement ceux qui traitent avec le marché extérieur (import-export), ont bien assimilé la réforme et pris des dispositions pour utiliser l’ensemble des moyens mis à leur disposition. Le gouverneur de BAM ne veut surtout plus d’«aberrations» qui ont marqué le lancement de la réforme, à savoir le mouvement d’achats massifs de devises. 

 Mobile banking : plus de 14.000 wallets validés
Le gouverneur de la Banque centrale promet d’aller beaucoup plus vite dans le déploiement du mobile banking. Le processus devra s’accélérer dès que les détenteurs des agréments, au nombre de 12, achèvent leur homologation avec le Switch qu’ils sont en train de faire, indique-t-il, révélant qu’actuellement, plus de 14.000 wallets sont déjà validés et 500 opérations d’interop.érabilité attestées 
Ce processus profitera de la tenue, le premier avril prochain, du conseil national de la stratégie de l’inclusion financière, sachant que le mobile banking est l’un des piliers de cette stratégie. Suivront la réunion du comité stratégique du mobile banking, la présentation aP parlement, puis à la presse, indique Jouahri, sans avancer de dates.  

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