Reprise du dialogue avec les enseignants-cadres des AREF à partir de vendredi prochain

Le dialogue sur le dossier des enseignants-cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation reprendra le 1er novembre prochain, a annoncé le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (département de l’Éducation nationale). Dans un communiqué rendu public hier, le ministère assure que la réunion prévue, en présence des syndicats les plus représentatifs et des membres du comité de dialogue représentant les enseignants-cadres des AREF, «intervient dans le cadre de la politique d’ouverture et de concertation adoptée par le ministère envers les partenaires sociaux concernant les différentes questions liées au secteur».

Parmi ces questions figure le dossier des enseignants-cadres des AREF, avec comme finalité la consolidation de la stabilité professionnelle et sociale et la motivation de cette catégorie, à l’instar du reste du personnel de ce secteur, souligne le communiqué. La même source rappelle que le département chapeauté par Saaïd Amzazi avait interagi positivement avec les revendications des enseignants-cadres des AREF, «à travers la révision du statut, selon une démarche accordant la force légale nécessaire au recrutement régional et assurant à cette catégorie une situation professionnelle similaire à celle des assujettis au statut des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale».

Recrutés en tant que contractuels puis affiliés au régime des fonctionnaires des AREF, cette catégorie d’enseignants est toujours en grogne contre le gouvernement. Revendiquant toujours leur affiliation au régime de la fonction publique, ils ont observé une grève nationale de nationale de 48 h la semaine dernière, et ce pour protester contre l’arrêt du dialogue avec le ministère de l’Éducation nationale. «Cette grève fait partie d’une série de protestations organisées par la Coordination pour dénoncer la procédure de contractualisation et le non-respect par le ministère de ses engagements prévus dans le cadre du dialogue du 13 avril et qui portent sur la suspension de l’examen de qualification professionnelle jusqu’à la résolution de ce dossier», avait déclaré, à «Le Matin», Lahcen El Baghdadi, membre du Conseil national de la Coordination nationale des enseignants recrutés par contrat.