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Cet événement de trois jours a été aussi une opportunité pour rendre hommage à des personnalités dévouées dans le domaine culturel,
effectuer des rencontres avec les coordinateurs des Cafés culturels venus de différentes villes du Royaume et offrir au public de la capitale une autre représentation de la pièce théâtrale «Ramad Al Yaqine», adaptée du recueil du poète Mohamed Belmou et mise en scène par l’artiste Tarek Bourhim. Une programmation qui a été bien accueillie par le public r’bati, en attendant les Cafés ramadanesques qui seront lancés la semaine prochaine.
«En tant que Bureau du Réseau des Cafés culturels au Maroc, nous sommes satisfaits de ce que nous avons réalisé, suite à la création du Réseau des Cafés culturels en 2015. En l’espace de quelques années, nous sommes passés de 6 cafés culturels à 35 dans plusieurs régions du Maroc. Ce qui nous motive à aller de l’avant pour élargir le Réseau et lui donner plus de rayonnement et de crédibilité. Notre prochaine étape serait de conquérir les villes et régions du Sud. Après Agadir et Taourirt, nous sommes en train de finaliser l’installation de Cafés culturels à Tan-Tan, Dakhla, Laâyoune et Es-Smara. Ce projet de grande envergure a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme par le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed El Aârej, qui a compris notre ambition pour rapprocher la culture de toutes les catégories de la société marocaine», souligne le président du Réseau des Cafés culturels au Maroc, Nourdin Akchani. En effet, cette expérience, qui connait de plus en plus d’engouement chez les créateurs, artistes et intellectuels au Maroc, ne manque pas d’attirer les propriétaires de cafés qui désirent avoir une programmation culturelle dans leur espace. Dans cet élan, le Réseau estime arriver à plus de 100 Cafés culturels, dont chacun aura ses activités culturelles périodiques. Ceci, en dehors des aspirations du Réseau de rayonner aussi à l’étranger, à travers ses partenariats avec le Café Dar Al Madina à Sfaqes (Tunisie), puis avec le Salon littéraire à Bruxelles, et ce, dans l’attente de nouer des relations de collaboration avec des espaces culturels en Allemagne. Un vrai challenge dans l’univers de la culture marocaine.
