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La réunion entre les centrales syndicales et le ministère de l’Intérieur n’a pas eu lieu

Le dialogue social est toujours à l’arrêt. Annoncée en urgence en fin de semaine dernière, la réunion devant rassembler, mardi, le ministre de l’Intérieur et les centrales syndicales les plus représentatives a finalement été reportée.

La réunion entre les centrales syndicales et le ministère  de l’Intérieur n’a pas eu lieu
Une précédente réunion entre le Chef de gouvernement et les centrales syndicales dans le cadre du dialogue social.

Les centrales syndicales les plus représentatives, à savoir l’Union marocaine du travail (UMT), l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et la Confédération démocratique du travail (CDT), n’ont finalement pas rencontré le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Leftit, mardi dernier à Rabat. La rencontre annoncée quelques jours auparavant n’a pas eu lieu, affirment des sources syndicales. En effet, elle a été reportée à une date ultérieure. La date de la prochaine rencontre n’a toutefois pas été confirmée. Selon le site de la Confédération démocratique du travail, c’est le ministère de l’Intérieur qui avait décidé de la date de la réunion et également du report. La centrale désormais dirigée par Abdelkader Zair, a affirmé qu’aucune raison du report n’a été communiquée. 
La rencontre, la deuxième en son genre entre les syndicats et le ministre de l’Intérieur, devait ouvrir les discussions autour d’une nouvelle offre gouvernementale en ce qui concerne la hausse des salaires. La proposition actuelle du gouvernement concernant l’augmentation des salaires (300 dirhams sur 3 années et une augmentation de 100 dirhams des allocations familiales) avait été rejetée par les syndicats qui avaient estimé que cette proposition ne répondait pas aux revendications sociales et matérielles les plus élémentaires de la classe ouvrière. Dans une récente déclaration au journal «Le Matin», le secrétaire général de la CDT avait affirmé que son organisme défendait toujours le même seuil de revendications, à savoir une augmentation des salaires d’au moins 600 dirhams au profit du secteur public, des établissements publics et des collectivités locales, et des allocations familiales à hauteur de 400 dirhams, ainsi que la réduction de l’impôt sur le revenu.
Du côté de l’Exécutif, le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, avait réaffirmé jeudi dernier, lors du point de presse organisé à l’issue du Conseil de gouvernement, la volonté et la détermination de l’Exécutif à poursuivre le dialogue social en tant que choix stratégique, dans «l’espoir» de parvenir à un accord dans les plus brefs délais. 

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