Bon cru 2018 pour Risma. «En 22 ans d’existence, nous n’avons jamais enregistré de tels résultats», se félicite Amine Echcherki. Le président du directoire de l’opérateur touristique marocain s’exprimait lors de la présentation de ses résultats annuels, hier à Casablanca. L’année dernière, le groupe a renoué avec la rentabilité. Son bénéfice net consolidé est ainsi passé de -86 millions de DH en 2017 à 101 millions l’année suivante, soit un gain de 187 millions de DH. Le résultat d’exploitation ressort à 259 millions, en «forte» croissance de 15%. «Une progression qui s’explique par la hausse de l’activité et une bonne maitrise des charges», souligne pour sa part Sofia Benhamida, membre du directoire.
Risma a su surperfromer le marché en termes d’occupation, affichant un taux de 68% contre 46% pour l’ensemble du secteur. «Il existe trois raisons pour lesquelles Risma fait mieux que le marché, et ce, malgré la cession de trois Ibis. Il s’agit, d’abord, de beaux actifs pour les 3 et 4 étoiles, un capital humain qualifié et une marque française reconnue», détaille le président du directoire.
En 2018, Risma a injecté 140 millions de DH dans l’ouverture et la rénovation de plusieurs hôtels. «Nous serons sur la même tendance d’investissement cette année et nous avons déjà démarré la construction d’un Novotel à Rabat», a indiqué Echcherki. 2019 sera également marquée par la poursuite des travaux de l’Ibis Abdelmoumen à Casablanca, dont l’ouverture est prévue en janvier 2020 et la rénovation des Ibis Casablanca City Center, Sidi Maârouf, El Jadida et Oujda ainsi que le Sofitel Marrakech. Au vu de ces performances, le directoire de Risma proposera à l’Assemblée générale ordinaire la distribution d’un dividende de 2 DH par action.