Le Maroc a réintégré l’Union africaine (UA) en janvier 2017. Depuis lors, à la faveur de la politique clairvoyante menée par S.M. le Roi Mohammed VI et des multiples projets de coopération Sud-Sud initiés avec nombre de pays du continent, il ne cesse de renforcer sa présence au sein des instances panafricaines. Cette semaine, à Midrand, au siège du Parlement panafricain (Afrique du Sud), le Royaume a pu décrocher la vice-présidence de l’Association des secrétaires généraux des Parlements d’Afrique. Les travaux de cette session ont eu lieu en présence de Roger Nkodo Dang, président du Parlement panafricain, et de Gali Massa Harou, secrétaire général par intérim du Parlement panafricain.
Le conseiller marocain tient à souligner que ces élections ont eu lieu dans une atmosphère très tendue, en raison notamment des manœuvres d’entités hostiles à l’intégrité territoriale du Royaume. Lesquelles entités ont essayé de porter à la vice-présidence un candidat du polisario. Mais ce dernier a dû retirer sa candidature en réalisant que le candidat marocain avait le soutien de la quasi-totalité des membres du comité exécutif.
La Côte d’Ivoire était représentée aux travaux de cette session par M. Oumahoro, secrétaire général du Sénat, et Addra Acakpo Alain, secrétaire général de l’Assemblée nationale et Président par intérim de l’ASGPA. Ainsi, au terme des délibérations, c’est ce dernier qui a été élu président de l’Association. Lydia Kandetu, de la Namibie, Abdelouahid Khouja ont été respectivement élus première vice-présidente et deuxième vice-président de l’ASGAP. Leur mandat s’étend sur trois ans.À cette occasion, le nouveau président de l’ASGAP a remercié ses pairs pour leur confiance et leur soutien, qui lui ont permis d’accéder à cette nouvelle fonction, et les a exhortés à s’unir dans l’effort afin de parvenir à un Parlement panafricain et des Parlements nationaux plus performants et capables de contribuer efficacement à l’émergence de l’Afrique.