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«Les Saisons de la soif» : Un film qui dégage beaucoup d’émotion

Parmi les quinze films de la compétition officielle, celui de Abdelhamid Zoughi «Les Saisons de la soif», projeté le deuxième jour du Festival national du film à Tanger, a abordé, durant 92 minutes, le devenir de femmes restées seules dans un village marocain, après le départ de leurs maris pour travailler en France.

«Les Saisons de la soif» : Un film qui dégage beaucoup d’émotion

Avec un casting composé des deux générations d’acteurs, le réalisateur Abdelhamid Zoughi a pu montrer le vécu des plus difficiles de la femme exposée à des agissements incroyables, en raison de l'absence du mari. «Ce qui m’a le plus attiré dans ce scénario, c’est qu’il traite de la problématique des femmes, surtout leur côté émotionnel dans plusieurs situations. Le film montre ainsi quatre genres de situations. C’est ce qui a créé ces confrontations et tensions entre elles. J’ai voulu procéder de manière soft, puis laisser au spectateur la liberté de discerner ce qu'il y a derrière certaines images, car il y a énormément de sentiments, avec la présence de l’amour physique. Mon objectif est de faire voir ce film à tous les publics, sans aucune gêne. Mon challenge, à travers ce scénario, était de faire ressentir, par tout le monde, les sentiments de ces femmes laissées par leurs époux durant longtemps», précise le réalisateur Zoughi.

En effet, les comédiens Fadwa Taleb, Badreddine Ghattas, Nouhaila Ben Moumou, Mohamed Nouaymane, Fatima Harandi, Aïcha Sajid, Zhor Slimani, Nezha Badr et Nadia Firdaous ont pu livrer des personnages pleins d’émotions et de sentiments sous la direction professionnelle du réalisateur Zoughi, lui-même épaté par leur interprétation. «Toutes les comédiennes qui ont joué dans ce film ont excellé dans leur rôle, car il faut dire que c’était pour elles un sujet assez délicat».
C’est ce qui a donné plus de crédibilité à ce film et à la problématique qu’il a voulu traiter dans ce village marocain des années soixante où les hommes ont été obligés de partir pour aller travailler dans les champs et les mines de charbon, exploités par les Européens, laissant leurs femmes se flétrir dans leurs mondes particuliers… dans un long silence et une attente interminable… Un sujet qui a été bien accueilli par le public du festival.

DNES à Tanger O.B.

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