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Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, sort enfin de son silence pour commenter ce qui se passe au sein de son organisation depuis quelques mois déjà. Invitant des responsables de médias marocains à un point de presse, hier à Casablanca, le responsable est revenu sur plusieurs questions d’actualité, mais a également répondu aux accusations dont il fait l’objet au sein de la Confédération patronale.
Devant les invités, M. Mezouar a affirmé que cette rencontre devait être programmée plus tôt, tout en reconnaissant un déficit de communication à une période marquée par des tensions au sein de la CGEM. Dans le même ordre d’idées, il a déploré quelques sorties médiatiques de ses détracteurs au sein de l’organisation. «Certains problèmes devaient être réglés en interne», a-t-il souligné, pointant une «volonté de ne pas laisser ce mandat se passer dans des conditions normales». L’un des points importants soulevés par le successeur de Miriem Bensalah était celui des statuts de la CGEM. Dans ce sens, il a renouvelé sa volonté de casser l’image de «club fermé» que traine l’organisation patronale aujourd’hui. «Nous voulons élargir la représentation dans le conseil d’administration de la CGEM», a-t-il souligné, précisant que les statuts de l’organisation étaient «dépassés». Il affirme d’ailleurs avoir annoncé cela devant les membres du conseil d’administration tout en exprimant l’espoir de dépasser cette «situation» à travers une modification des règlements.
Le patron des patrons s’est également prononcé sur le départ de son vice-président,
Ahmed Rahhou.
Cette démission, qui avait été présentée par plusieurs médias comme un signe de mécontentement de la part de celui qui occupe le poste de PDG de CIH bank, a été amplifiée outre mesure, à en croire M. Mezouar. Témoignant son respect et sa considération pour le vice-président démissionnaire, il a assuré qu’il s’agit là d’un choix personnel qu’il faut respecter et qui fait partie de la vie normale des organisations telles que la CGEM.
Nous reviendrons sur le sujet plus en détail dans nos prochaines éditions.
