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La seconde édition du Prix Sanofi de recherche en diabète (Sanofi Diabetes Research Awards), organisée par Sanofi Maroc et la Société marocaine d’endocrinologie diabétologie nutrition (Smedian), a été remportée par deux jeunes médecins chercheuses. La cérémonie de remise des Prix de cet événement scientifique, organisé sous l’égide du ministère de la Santé, a eu lieu samedi dernier à Skhirate.
Ainsi, docteur Soukaïna Laïdi, du service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques du CHU Ibn Rochd Casablanca a remporté le premier Prix pour sa recherche au sujet des facteurs de risques relatifs au développement de la lipodystrophie. Et le deuxième Prix a été décerné au docteur Siham Rouf, du service d’endocrinologie diabétologie du CHU Mohammed VI d’Oujda, pour son projet sur la télémédecine appliquée au diabète pour améliorer l’équilibre glycémique chez les patients diabétiques de type 1. «Depuis plusieurs décennies, Sanofi développe des traitements innovants contre le diabète et continue d’innover dans cette sphère thérapeutique. Nous travaillons également main dans la main avec l’ensemble des parties prenantes, qu’il s’agisse des diabétiques eux-mêmes, des associations de patients, de prestataires de soins de santé, d’éducateurs, de gouvernements ou d’autorités locales, pour proposer aux malades des soins personnalisés. À travers cette initiative biomédicale, nous sommes convaincus que les expertises marocaines contribuent activement à la prise en charge du diabète», a souligné Amine Benabderrazik, président-directeur général de Sanofi Maroc, à la cérémonie de remise des prix. «Le Sanofi Diabetes Research Awards a pour objectif de valoriser la recherche médicale dans notre pays, essentiellement dans le diabète. Cette initiative scientifique a connu un véritable succès dès la première année. Cette année encore, nous avons reçu plus d’une trentaine de travaux de recherche parvenus de plusieurs villes marocaines et qui ont été traités par un jury composé d’experts en diabète. Les travaux étaient tellement intéressants et pertinents que le jury a eu du mal à les départager», a-t-il ajouté.
Il est à noter que ce prix, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du diabète, vise à développer et promouvoir la recherche biomédicale en général et en diabète en particulier, au Maroc. Cette année, 31 travaux de recherche ont été soumis par des médecins chercheurs des centres hospitaliers universitaires, hôpitaux militaires et médecine libérale de 7 villes du Maroc : Rabat, Casablanca, Fès, Meknès, Oujda, Larache et Marrakech.
Les travaux de recherche reçus cette année se sont articulés autour de thématiques liées à une meilleure prise en charge du diabète chez l’adulte et l’enfant. Les candidats se sont ainsi intéressés aux thématiques du diabète et ramadan, les impacts sur les fonctions respiratoires et cardiovasculaires, la digitalisation de l’éducation thérapeutique et du contrôle glycémique, psychologie du patient diabétique, la télémédecine, le diabète gestationnel de la grossesse, la gestion des déchets médicaux….
«Nous nous réjouissons de cette collaboration avec les intervenants de la recherche biomédicale au Maroc et plus particulièrement dans le domaine du diabète qui représente un véritable enjeu de santé publique. Les thématiques proposées sont en ligne avec le quotidien des patients et de leurs familles», a déclaré le Dr Hamdoun Lhassani, président de la Smedian.
Cet événement a été également l’occasion de présenter à travers des panels scientifiques les tendances actuelles et futures de la recherche biomédicale dans le diabète. Des données et études quantitatives et qualitatives sur le diabète au Maroc et dans le monde ont été présentées. Fatima Zahra Mouzouni, chef de service des maladies métaboliques et endocriniennes au ministère de la Santé, a indiqué que le diabète est l’une des principales urgences mondiales du 21e siècle en matière de santé, il figure parmi les dix premières causes de décès au monde. «Au Maroc, plus de 2 millions de personnes âgées de 18 ans et plus sont diabétiques, dont 50% méconnaissent leur maladie et le nombre d’enfants souffrant de cette pathologie est estimé à plus de 20.000. Conscient de l’ampleur de ce problème, le ministère a inscrit le diabète comme une priorité dans son plan Santé 2025 et dans la Stratégie nationale de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles 2019-2029, invitant, en outre, les familles à s’impliquer dans la prévention et la gestion de cette maladie», a affirmé la représentante du ministère de la Santé, rappelant les différentes actions menées par ce département, dont l’extension de l’offre de soins, l’augmentation du budget alloué à l’achat des médicaments antidiabétiques, le renforcement de la communication sur le diabète et ses complications à travers notamment la promotion d’un mode de vie sain.
