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Satisfaction de la saison de chasse 2018-2019

La saison de chasse 2018-2019 au niveau des territoires relevant de la Direction régionale des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification du Haut Atlas s’est déroulée dans de «bonnes conditions». Cette activité a contribué à la création d’opportunités d’emploi direct estimées à plus de 164.833 journées de travail.

Satisfaction de la saison de chasse 2018-2019
La chasse est un loisir qui contribue au développement des espaces ruraux et qui maintient l’équilibre de la dynamique floristique et faunistique.

Un total de 7.179 chasseurs contrôlés, majoritairement marocains, ont exercé cette année l’activité de chasse dans le Haut Atlas, principalement en chasse banale dans les territoires relevant de la Direction régionale, contre 6.812 chasseurs en 2017-2018.
«La perdrix, le lièvre, le lapin, le pigeon et la caille ont constitué les principales espèces de petit gibier chassées, avec des prélèvements respectant un quota signalé dans l’arrêté annuel de chasse qui respecte la biologie de chaque espèce, tout en satisfaisant les amateurs de ce sport», souligne un communiqué de la Direction régionale des eaux et forêts du Haut.
Les prélèvements de ce petit gibier ont connu une hausse par rapport aux moyennes calculées sur les 5 dernières années, a fait remarquer la même source, notant que le nombre de lièvres prélevés est de 2.385 contre une moyenne de 1.571. D'un autre côté, le nombre de perdreaux chassé est estimé à 16.159 contre une moyenne de 7.959, en plus d’autres espèces de petit gibier comme les cailles et les pigeons, a ajouté la Direction régionale du Haut Atlas. Selon la même source, ceci est dû aux conditions climatiques favorables ayant marqué l’année 2018, avec une pluviométrie importante et une répartition spatiale et temporelle favorisant le développement du gibier grâce à la disponibilité de l’eau, de l’alimentation et du couvert végétal. Parallèlement, la Direction a affirmé qu’elle veille aussi avec ses partenaires à ce que le capital du gibier chassable soit suffisant pour répondre aux besoins de l’activité cynégétique. Dans ce sens, elle encadre les actions de lâcher de gibier et de repeuplement et assure avec ses partenaires des actions de suivi des espèces chassables (comptage, analyse des prélèvements, gestion et renforcement du rôle de veille sanitaire). Quant au nombre de délits de chasses recensés, la même source a signalé qu’il n’a pas dépassé 46 délits contre 117 en 2017-2018, une baisse drastique par rapport aux années précédentes, du fait de l’applicabilité du plan de cadrage de l’activité cynégétique, du renforcement des procédés de lutte contre le braconnage via l’unité de contrôle et de surveillance de la faune sauvage, sans oublier que la chasse marque une orientation tendancielle virant vers l'écologisation de cette activité.
«Les chasseurs prennent désormais conscience de leur rôle pour maintenir et préserver la faune chassable et l’intérêt d’exercer cette activité selon les règles préétablies, pour maintenir le potentiel de la biodiversité et, partant, satisfaire les besoins et les aspirations des générations présentes et futures», apprend-on de même source. Dans ce cadre, la Direction régionale a indiqué que les chasseurs ont exercé leurs activités cette année sur une superficie amodiée estimée à 372.300 ha, répartie en 70 lots de chasse associative (184.360 ha), 7 lots provinciaux (17.880 ha) et 29 lots de chasse touristique (167.208 ha), avec des jeux de réserve, dont 16 permanentes sur 340.000 ha et 23 réserves triennales sur 1.800.000 ha.
À noter que la chasse est un loisir qui contribue au développement des espaces ruraux et qui maintient l’équilibre de la dynamique floristique et faunistique de la zone, de même qu’elle est une activité qui fournit aussi des bénéfices sociaux, culturels et économiques significatifs. En ce sens, le tourisme cynégétique contribue à la création d’opportunités d’emploi direct estimées à plus de 164.833 journées de travail sur le terrain, en plus d’emplois indirects dans des secteurs parallèles (hôtellerie, armurerie, restauration et tourisme rural), impactant positivement l’économie nationale et améliorant ainsi les conditions de vie de la population locale.                   

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