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Des scènes de chaos au Stade d’honneur d’Oujda

Le Stade d’honneur d’Oujda s’est transformé mercredi au coup de sifflet final du match MCO-RSB en un champ de bataille. Des images d’une rare cruauté montrent des actes de vandalisme inouïs. Déchaînés, les supporters ont saccagé la pelouse, les gradins et même les poteaux des buts. Selon nos informations, 48 personnes ont été interpellées. Au-delà des casseurs qui sont les premiers responsables de ce que s’est passé, d’autres parties endossent une part de responsabilité.

Des scènes de chaos au Stade d’honneur d’Oujda

Qui a failli à sa mission ? C’est la question qui revient sur toutes les lèvres après les actes de vandalisme qui ont marqué la fin de la rencontre entre le Mouloudia d’Oujda et la Renaissance de Berkane, disputée mercredi au Stade d’honneur d’Oujda. C’est toujours facile de pointer du doigt les casseurs qui ont semé la terreur à la fin du match. Personne d’ailleurs ne remet en cause leur grande responsabilité de ce qui s’est passé. Et les fauteurs de troubles doivent répondre de leurs actes devant la justice.
Mais sont-ils les seuls responsables ? Tout le monde savait que ce match ultra-sensible était à prendre au sérieux, puisqu'une guéguerre opposait sur les réseaux sociaux les ultras des deux équipes pour savoir lequel des deux clubs est le Seigneur de l’Oriental. Il y avait déjà de l’animosité dans l’air et cette atmosphère électrique sur le Net faisait planer une ambiance malsaine. Forcément, les responsables devaient prêter l'oreille à cette animosité née sur les réseaux sociaux. Comment peut-on concevoir qu'on n'ait pas pris plus de mesures préventives pour ce genre de match ultra-sensible ?
Ce n’est pas tout. Comment les Ultras de Berkane ont-ils pu faire entrer une banderole insultante pour le public oujdi ? Et pour finir, pourquoi la commission dépêchée par la FRMF pour s’assurer de la viabilité du stade a-t-elle jugé que ce dernier était prêt à accueillir la compétition, alors qu’il y a encore des matériaux de chantier un peu partout ? Autant de questions auxquelles il faudra répondre. La cruauté des images fait froid dans le dos.
Pourtant, ce n’est pas la première fois que le Maroc découvre la violence dans les stades. Les graves incidents déjà enregistrés à Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger et dans plusieurs autres villes devraient en toute logique pousser les organisateurs à prendre des mesures draconiennes pour éviter que ces scénarii se reproduisent. Ce qui s’est passé au Stade d’honneur d’Oujda devrait servir d’exemple pour éviter dans le futur de pareilles violences. 


Le MCO lourdement sanctionné

La commission de discipline de la FRMF a eu la main lourde avec le Mouloudia d’Oujda suite aux incidents qui ont émaillé mercredi la rencontre MCO-RSB. De ce fait, le club de l’Oriental a écopé de cinq matchs de suspension ferme et 85.000 DH d’amende. Le club a été contraint de régler la facture de l’ensemble des dégâts causés au Stade d’honneur d’Oujda. Les dégâts sont estimés dans un premier temps à 670.000 DH. De son côté, la Renaissance de Berkane a écopé à son tour de deux matchs de suspension ferme et d’une amende de 10.000 DH.

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