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L’agglomération Rabat-Salé sera dotée d’un schéma de développement des zones d’activités économiques et commerciales. Ce dernier constituera un document stratégique et opérationnel de structuration et de programmation des zones d’activités économiques et de commerce. La future feuille de route aura vocation à organiser les modalités de développement et d’optimisation de ces activités sur le territoire de Rabat et de Salé. Elle constituera ainsi un outil de planification, de gestion, de gouvernance et d’accompagnement de l’offre économique territoriale. Le schéma en projet sera traduit au niveau des documents d’urbanisme et documents de planification urbaine. Le département de l’Aménagement du territoire qui porte ce projet compte commanditer le 19 septembre prochain pour 1,2 million de dirhams l’étude d’élaboration de ce schéma. Ce dernier aura pour missions d’assurer une meilleure planification et organisation des zones d’activités économiques et commerciales et garantir un maillage territorial équilibré et complémentaire des sites économiques et commerciaux à travers une optimisation de l’usage du foncier. Il s’agit également d’élaborer des programmes d’actions sur tout le territoire et pour chaque type d’activités (grand pôle industriel, zone artisanale, zone commerciale, etc.) et instaurer des règles d’urbanisme devant régir l’organisation de ces zones. Sans oublier le fait d’offrir aux investisseurs dans le secteur une «meilleure» visibilité sur les potentiels des sites économiques et commerciaux. L’étude à mener se déclinera en une analyse critique et prospective et un diagnostic des zones d’activités.
Ce qui conduira à mettre en lumière un certain nombre de problématiques sur lesquelles seront apportées des propositions d’améliorations et d’actions opérationnelles. «L’essor et la dynamique que connaît l’agglomération de Rabat-Salé incitent les opérateurs locaux à se pencher sur la question d’une meilleure organisation des zones d’activités économiques et du commerce, de la disponibilité et l’optimisation des espaces dédiés aux activités commerciales, industrielles et artisanales et leurs distributions», explique l’Urbanisme. Au niveau des documents d’urbanisme, le ministère affirme que les règlements des plans d’aménagement fixant la destination générale des sols à travers un zoning montrent leur limite quant au développement des règles devant régir l’organisation des activités d’un point de vue qualitatif (vocation, critères d’implantations, qualité paysagère, etc.). Le département ministériel juge ainsi impératif d’adopter une démarche visant le développement et une meilleure gestion des espaces réservés aux zones d’activités économiques.
